Eolien en mer : erreurs du « maître » gouvernemental ou… mensonges ?

Par Michel Gay

Le 27 novembre 2019, sur le site de la Commission nationale du débat public (CNDP), un citoyen (Michel Simon) posait la question de la cohérence entre actions et discours dans la politique énergétique française.

Il demandait notamment de justifier que le développement des éoliennes en France répondait à l’objectif fixé par le Président de la République de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, et notamment le CO2.

Il demandait plus précisément en quoi le projet de développement d’éoliennes en mer, objet de la consultation publique, permettrait de réduire en France les consommations de combustibles fossiles tels que le gaz et le fuel, le charbon étant déjà marginal en France.

Il rappelait que les énergies renouvelables avaient déjà bénéficié d’un soutien financier public global estimé à 200 milliards d’euros, sans effet notable jusque-là sur cette baisse des émissions de CO2 recherchée.

La longue réponse du « maitre d’ouvrage », le 18 décembre 2019, est un monument de langue de bois annoté ci-dessous.

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Réponse officielle publiée

Bonjour,

 

 1 - Une politique nationale de transition énergétique

La lutte contre le changement climatique constitue une priorité pour les pouvoirs publics. Le groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique (GIEC) a publié le 8 octobre 2018 son rapport spécial sur « les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5°C ». Ce rapport trace différentes pistes d’actions pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici la fin du siècle, et parvenir à atteindre la neutralité carbone aux alentours de 2050 (Emissions nettes = 0). Pour atteindre ces objectifs, les transitions nécessaires que le rapport du GIEC présente concernent en premier lieu le secteur énergétique. 

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OUI. Il est à noter ici qu’en France, cette préconisation ne s’applique pas à la production d’électricité déjà largement décarbonée grâce au nucléaire, mais principalement au chauffage (qui utilise principalement du gaz et du fuel), et à la mobilité (qui utilise principalement des dérivés du pétrole : essence et diesel).

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Toutes les trajectoires de transition énergétique présentées insistent sur la nécessité de réduire la consommation globale d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel).

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OUI…

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Elles visent en outre à accroître largement la part des énergies renouvelables dans la consommation mondiale d’énergie primaire, comprise entre 49% et 67% en 2050, contre seulement 14% en 2016 (selon l’agence internationale de l’énergie).

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Pourquoi ? Quel est le rapport entre le développement des énergies renouvelables (EnR) productrices d’électricité en France et la réduction d’énergie primaire ?

L’électricité en France est déjà largement décarbonée ! S’agit-il de tondre un chauve ?

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Ces trajectoires nécessitent d’être soutenues par les États via des politiques publiques et des actions concrètes.

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Pourquoi pas si elles sont efficaces en terme de réduction d’énergies fossiles, et qu’elles prouvent leur efficacité.

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La France s’est donc résolument engagée dans une transition énergétique d’envergure depuis 2015, avec la loi de transition énergétique pour une croissance verte (LTECV), suivie de la loi mettant fin à la recherche et à l’exploitation des hydrocarbures de 2017, puis de la loi relative à l’énergie et au climat adoptée à l’automne 2019. Ces différentes lois ont fixé pour notre pays des objectifs à la hauteur des enjeux, notamment la fermeture des quatre dernières centrales à charbon d’ici 2022 ou encore la réduction de la consommation énergétique primaire d’énergies fossiles de 40% en 2030 par rapport à 2012.

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La loi peut toujours le déclarer mais il faut aussi une politique réaliste pour accorder le discours et l’action…

Et ce ne sera pas avec des éoliennes (et autres panneaux photovoltaïques) dont les productions intermittentes sont soutenues avec du gaz (et aussi du charbon en Allemagne) que cet « engagement » sera cohérent !

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Ces mesures sont accompagnées de l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français dans les années à venir : la loi relative à l’énergie et au climat de 2019 fixe l’objectif de 33% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030, contre 16% en 2016.

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Pourquoi pas ? Quelles sont donc ces mystérieuses énergies renouvelables capables de produire 33% du mix énergétique (qui comprend toutes les sources d’énergies incluant le pétrole et le gaz et le charbon), principalement dans la mobilité, l’industrie et le chauffage ?

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Pour la seule production d’électricité, cette part est fixée à 40% en 2030.

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Là, il y a une erreur votre honneur… Et elle est tellement grosse que personne ne semble (ou ne veut ?) la voir.

Quel est donc le rapport entre cette mesure qui fixe 40% d’électricité d’origine renouvelable et l’objectif précédent de réduction de consommation d’énergies fossiles ?

Rappel : le mix électrique en France est déjà décarboné à 90 % et consomme très peu d’énergies fossiles !

Ce « maître d’ouvrage » est-il compétent ? Ou bien récite-t-il un mantra extrait de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) ?

A ce stade, il est peut être utile de rappeler que l’énergie nucléaire est issue aujourd’hui principalement de l’uranium qui n’est pas « fossile » mais « fissile » (changer un « o » en « i » est si vite fait par « inadvertance »…).

De plus, l’uranium est abondant sur terre pour produire de l’énergie électrique et de la chaleur pour plusieurs milliers d’années

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Aussi, le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) planifie les projets français de développement des énergies renouvelables et de réduction des énergies fossiles et nucléaire.

 

 2 - L’éolien en mer, une énergie décarbonée qui participe à la diversification du mix énergétique français

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NON. Cette affirmation est fausse. L’éolien en mer, comme toutes les productions intermittentes d’électricité, devra s’appuyer sur des centrales réactives au gaz pour compenser ses énormes fluctuations erratiques qui dépendent (à la hausse et à la baisse)… de la vitesse du vent « au cube ». Même si elles sont en elles-mêmes décarbonées, elles participeront au contraire à augmenter la consommation de gaz et les émissions de CO2.

Le maitre d’ouvrage ne sait-il pas cela ?

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Le projet de PPE prévoit notamment l'attribution d’un parc d’1 Gigawatt (GW) au large de la Normandie en 2020, et d’autres d’ici 2023. Le tableau ci-dessous, extrait du projet de programmation pluriannuelle de l’énergie pour la période 2019-2028, présente les objectifs de lancement de procédure de mise en concurrence pour des projets éoliens en mer dans les années à venir.

 

appel offre

Le développement de l’éolien en mer, filière la plus mature des énergies marines renouvelables, participe à un double objectif :

  • le développement d’énergies décarbonées ;

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NON. En elle-même c’est bien une énergie décarbonée, mais cette filière est incluse dans un système global de production qui augmentera les émissions de CO2 en France.

Pour assurer l’équilibre permanent entre la demande d’électricité et la production, des centrales à gaz devront être davantage sollicités, surtout si la production nucléaire diminue.

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  • la diversification du mix énergétique français en permettant le déclassement de moyens de production conventionnels.

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NON, au contraire. Les éoliennes nécessiteront de nouvelles centrales à gaz en France ! Les « gaziers » se réjouissent du développement des EnR qui dynamisera le « business » du gaz !

 

En effet, si l’énergie nucléaire constitue d’un point de vue des émissions de gaz à effet de serre un atout, sa forte proportion dans le mix énergétique français est également susceptible de dégrader la robustesse du système électrique. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a ainsi rappelé à plusieurs reprises qu’une des vocations de la diversification du mix électrique était aussi de renforcer la sécurité d'approvisionnement en électricité.

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Ce rappel de l’ASN empreinte de bon sens est exact, mais il y a ici une grave confusion sur le mot « diversification » par le maitre d’œuvre.

Pour diversifier de manière robuste, il faut le faire avec d’autres moyens pilotables et souples capables de pallier momentanément ou dans la durée les insuffisances d’autres moyens de productions.

Mais il n’y a aucune robustesse à « diversifier » avec des moyens fatals (non pilotables) dépendant des caprices du vent et du soleil et qui feront certainement défaut au moment de remplacer les moyens pilotables momentanément manquants.

Cette fausse « diversification » repose sur une illusion (sur du vent…) et c’est tromper les Français que de leur faire croire.

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Il est en effet important de disposer de marges suffisantes dans le système électrique pour faire face à l’éventualité de suspendre simultanément le fonctionnement de plusieurs réacteurs qui présenteraient un défaut générique grave. Un exemple de tel défaut générique est l’anomalie de concentration en carbone de l’acier qui a affecté les générateurs de vapeur de douze réacteurs à l'hiver 2016 qui furent donc dans l’incapacité de produire de l’électricité au cours de l’hiver.

En diversifiant le mix électrique, le développement des énergies renouvelables contribue ainsi au renforcement des marges d'approvisionnement susceptibles de pouvoir palier à (dixit…) de tels événements.

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Cette dernière affirmation est fausse ! (Comme montré précédemment)

Concernant les émissions de GES, le facteur d’émission (quantité de CO2 émise par un kWh d’électricité produite par l’installation de production d’électricité, en gramme d’équivalent CO2 par kWh) produit d’une centrale nucléaire française est estimé entre 6 et 12 g eq CO2/kWh, alors que le facteur d’émission de l’éolien en mer est de l’ordre de 14 à 18 g eq CO2/kWh produit. 

Au bout de quelques années de fonctionnement, tout parc éolien atteint son temps de retour, c’est-à-dire qu’il a compensé les émissions de GES dont il a été ou sera à l’origine. Pour les parcs éoliens en mer français, ce temps de retour est estimé entre 4,5 et 6 ans par rapport au mix électrique moyen. 

 

En effet, lorsqu’elles produisent de l’électricité, les éoliennes françaises se substituent à des installations de production utilisant des combustibles fossiles (centrales à gaz et à charbon) en France ou en Europe(…)

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Cette affirmation est encore fausse, au moins partiellement.

L’essentiel de l’électricité en France étant produite par des centrales nucléaires, ces dernières sont obligées par la loi de s’effacer pour laisser la place aux productions d’électricité renouvelables. C’est donc de l’électricité plus carbonée que le nucléaire (voir chiffres du maitre d’œuvre ci-dessus) qui inonde le réseau d’électricité, ce qui ne fait baisser ni les émissions de CO2, ni la consommation de gaz et de fuel en France.

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(…) dont la part demeure importante (46% de la puissance installée européenne en 2015, le mix électrique européen émettant de l’ordre de 500g eq CO2/kWh).

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Ce mix européen serait moins émetteur de CO2 si les autres pays européens, notamment l’Allemagne, avaient davantage de centrales nucléaire comme la France qui n’émet qu’environ 50 g eq CO2/kWh…, soit 10 fois moins que l’Allemagne et que la moyenne des autres pays européens.

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Cela s’explique par le fait que l’électricité produite par les éoliennes dispose d’un coût de production marginal nul et est donc plus compétitive que l’électricité issue des centrales de production utilisant des combustibles d’origine fossile.

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Ce qui est encore faux parce que les producteurs continuent à être payés (par qui ?...). Les contribuables paient l’ensemble des subventions et il est nécessaire de prendre en compte l’ensemble du système, y compris le renforcement des réseaux payé aussi par les consommateurs sur leurs factures d’essence et d’électricité.

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Le développement des énergies renouvelables, et donc de l’éolien en mer, participe donc à la nécessaire réduction de la consommation de combustibles fossiles et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en France et en Europe.

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NON, comme montré précédemment. Mais une contre-vérité répétée 10 fois devient-elle une vérité ?

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Il permet également de garantir le maintien à long terme d’un système électrique français faiblement émetteur en gaz à effet de serre compte tenu du déclassement à venir de réacteurs nucléaires.

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NON. Il ne garantit rien à long terme et les dizaines de milliards d’euros dilapidés à fonds perdus dans les éoliennes, notamment les éoliennes en mer, seraient certainement plus utiles ailleurs !

N’y a-t-il rien de plus urgent à « engager » en France ?

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Enfin, les analyses réalisées par le gestionnaire de réseau public de transport d’électricité (RTE) en 2019 attestent de la faculté du système électrique à accueillir l’ensemble des nouveaux usages prévus par la feuille de route énergétique de la France, et mettent en évidence des bénéfices significatifs en matière d’émissions de CO2. Le bilan prévisionnel de 2019 de RTE rappelle que “la croissance de la production renouvelable en France aura pour effet de se substituer à des productions au gaz et au charbon hors de France(…)

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Faut-il comprendre que RTE déclare officiellement que les Français paient pour décarboner l’électricité d’autres pays européens qui n’ont pas fait le choix du nucléaire et qui ne veulent pas assumer leurs émissions de CO2 ?

N’est-ce pas un aveu de l’inutilité de l’éolien en France ?

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,(…) et concourront donc à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle européenne”.

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( !!! )

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Ainsi (où ça ???), l’installation d’éoliennes en mer ne nécessitera pas de construction de nouvelles centrales thermiques.

La réalité est tout autre en France, mais suffit-il d’affirmer haut et fort un mensonge par dogmatisme idéologique pour qu’il devienne réalité ?

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 3 - Le soutien public nécessaire au développement de l’éolien en mer

En France, l’État a décidé d’accorder un soutien public au développement d’énergies renouvelables afin d’accroître son effort dans la lutte contre le changement climatique. D’après le rapport du comité annuel de gestion des charges de service public de 2019, ce soutien public s’élève à environ 5 milliards d’euros pour l’année 2019.

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RTE vient justement de montrer ci-dessus que ce soutien public de 5 milliards d’euros sur un an seulement (les impôts des Français) ne sert à rien en France…

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Le graphique ci-dessous, élaboré par la Commission de Régulation de l’Énergie (autorité administrative indépendante) indique les montants de soutien public aux énergies renouvelables par année en métropole : 

soutien enr

Enfin, un rapport de la Cour des Comptes de 2018 sur le soutien aux énergies renouvelables estime que les engagements pris jusqu’à fin 2017 représenteront environs 121 milliards d’euros entre 2018 et l’échéance des contrats (au plus tard en 2046).

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Oui, et c’est probablement un scandale financier sans précédent qui éclatera dans les années à venir quand ces soutiens inutiles auront fait la preuve de leur inutilité… et que la population prendra conscience de ce monstrueux gaspillage d’argent public initié par nos politiques.

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Jusqu’à fin 2015, le soutien aux énergies renouvelables électriques était financé au travers des charges de service public de l’électricité, répercutées sur le consommateur d’électricité via une taxe appelée contribution au service public de l’électricité (CSPE). En 2016, une réforme de la CSPE s’est traduite par sa budgétisation et la création du compte d’affectation spéciale « Transition énergétique » (CAS TE) afin de servir de support budgétaire au financement des dispositifs de soutien aux énergies renouvelables en électricité ou en gaz.

Depuis 2017, le CAS TE est alimenté uniquement par un2e partie des recettes des taxes intérieures de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) – qui s’applique notamment aux carburants fossiles essence et diésel, et de la taxe intérieure de consommation sur le charbon (TICC) qui s’applique sur les houilles, lignites et cokes. Le soutien aux énergies renouvelables est ainsi financé par des taxes sur des produits énergétiques fortement émetteurs de CO2, et n’a donc plus d’impact aujourd’hui sur la facture d’électricité des consommateurs.

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Erreur votre honneur…

Cette « CSPE » n’a pas été supprimée. Elle figure toujours sur la facture d’électricité des Français bien que cet « impôt innomé » selon la Cour des comptes, alimente maintenant directement les caisses de l’Etat. Et les consommateurs paient en plus une taxe à la pompe en faisant leur plein de carburant.

D’une manière ou d’une autre, les Français sont mis financièrement à contribution pour ériger ces mats éoliens inutiles et mêmes nuisibles.

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Pour les installations de forte puissance comme les parcs éoliens en mer, cette subvention est versée sous la forme d’un complément de rémunération, contractualisé entre le porteur de projet et EDF Obligation d’Achat (EDF OA). Ce mécanisme est identique à celui mis en œuvre pour les autres projets d’énergie renouvelables.

subvention

Cependant, grâce notamment au développement récent de la filière, le coût de soutien public par parc éolien en mer décroît fortement.

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En partant de très haut…, et sans prendre en compte les « externalités » telles que les subventions diverses en amont, le renforcement des réseaux, les éventuels stockages nécessaires, les pertes de productions des autres moyens qui fonctionnent moins longtemps et plus mal. L’éolien, même « gratuit » sera toujours ruineux.

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Ainsi, pour le projet au large de Dunkerque, dernier projet ayant fait l’objet d’une procédure de mise en concurrence en France et attribué en juin 2019 à un consortium mené par EDF Renouvelables, le prix de référence fixé par le lauréat est de 44€/MWh, soit aux alentours du prix de marché actuel. Lorsque le prix de marché de l’électricité sera supérieur au prix de référence, la différence sera reversée au budget de l’État. La Commission de Régulation de l’Energie estime donc que le coût de soutien public pour le projet au large de Dunkerque se situera entre -266 M€ (c’est-à-dire que jusqu’à 266 M€ pourraient être reversés par le lauréat à l’État) et 540 M€.

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Sauf que le maitre d’œuvre « oublie » de signaler que cette baisse miraculeuse est payée par les Français sur leur facture d’électricité, via le TURPE (tarif d’utilisation du réseau public d’électricité), puisque c’est RTE qui prend maintenant à sa charge le raccordement à terre… Et que RTE se rémunère sur les factures d’électricité. Les Français sont pris pour des imbéciles par un joli tour de passe-passe

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À terme, il peut également être envisagé des parcs sans subventions publiques (hors raccordement) même si l’incertitude relative aux prix de marché à long terme de l’électricité pourrait freiner leur développement.

 

Conclusion : 

Le développement des énergies renouvelables, notamment de l’éolien en mer, répond à la fois à une politique nationale de réduction des émissions de CO2 afin de faire face au dérèglement climatique, ainsi qu’à une politique de diversification du mix énergétique visant à renforcer la sécurité d’approvisionnement française.

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On peut toujours l’affirmer et le clamer haut et fort publiquement, mais ces deux affirmations sont fausses comme montré précédemment.

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Les énergies renouvelables se substituent notamment à la consommation de combustibles fossiles en France et Europe (…)

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En Europe peut-être, mais pas en France où, c’est le contraire. L’obligation de diminution de la production nucléaire (décarbonée) pour laisser la place aux EnR (décarbonées aussi) ne change rien.

Cette situation ubuesque peut même au contraire amener à augmenter les productions des centrales à gaz pour conserver une marge de production pilotable et souple.

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et garantissent que le mix électrique français restera faiblement émetteur de gaz à effet de serre à long terme.

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NON, comme vu précédemment, et c’est même le contraire !

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Le soutien financier au développement des énergies renouvelables est aujourd’hui issu des taxes sur les combustibles fossiles, dans une logique de pollueur-payeur. Pour la filière éolienne en mer, les subventions de l’Etat sont de plus en plus faibles du fait de la structuration de la filière éolien en mer et de la baisse importante des prix.

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En partant de très haut (121 milliards d’euros engagé à fin 2017 selon la Cour des comptes, il est facile d’affirmer que le soutien baisse. Mais les Français paieront encore des milliards d’euros chaque année pendant plus de 20 ans (durée des contrats) pour… rien !

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Le maître d’ouvrage.

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Qui est ce maitre d’ouvrage anonyme ?

De qui dépend-il ?

 

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