L’électricité noire allemande tue 200.000 personnes par an

Par Michel Gay et Serge Gil

Depuis plus de 20 ans, le taux de mortalité de l’Allemagne (presque 12 décès pour 1000 habitants en 2018) est supérieur de plus de 20 % à celui de la France (environ 9 décès par an pour 1000 habitants) et de la plupart des pays d’Europe.

De surcroit, cet écart se creuse, malgré le développement des sources d’électricité dites « vertes » telles que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques.

Une  explication plausible, rarement soulignée, est la pollution atmosphérique causée par les centrales à charbon et à gaz de l’Allemagne qui constituent toujours l’essentiel (60%) de sa production d’électricité.

C’est l’électricité noire (majoritaire) cachée sous le vernis affiché de sa couleur verte.

Déchets nucléaires : 3 bonnes nouvelles méconnues

Par Michel Gay

Les grands médias et des ONG antinucléaires ne cessent de clamer "qu'on" ne saurait pas quoi faire des déchets nucléaires.

Or, c'est faux.

Il existe au moins trois bonnes nouvelles ignorées par le grand public.

Première bonne nouvelle :

Plus de 90 % en volume des déchets radioactifs sont aujourd'hui gérés de façon définitive.

Plusieurs centres de stockage sont en service depuis de nombreuses années et, en prévision d'un nucléaire durable (plusieurs milliers d’années) reposant sur des réacteurs surgénérateurs, l'uranium de retraitement et le plutonium sont considérés comme des ressources énergétiques pour le futur.

L’Allemagne sombre dans l’hydrogène et Macron applaudit…

Par Michel Gay

L’Allemagne a fait le choix d’investir dans l’hydrogène (H2) à grands coups de milliards d’euros pour en faire un « carburant du futur » neutre en émissions de gaz à effet de serre afin de remplacer les produits pétroliers, notamment dans le secteur du transport. Ce qui est une aberration, même si la production de l’hydrogène « vert » par électrolyse de l’eau ne pose en elle-même aucun problème.

Et le Président français Emmanuel Macron (qui veut réindustrialiser la France) applaudit à cette folle orientation qui est une impasse économique et technique pour la société. Elle enrichira assurément toute une cohorte de promoteurs à coups de subventions juteuses accordées par Bruxelles.

Quand la Chine dominera le monde

Par Michel Gay

Entretien avec le Général Qiao Liang

Extraits adaptés d’un article publié par la revue Conflits le 7 mai 2020

 

Connaitre la vision du monde des dirigeants chinois aide à mieux comprendre le nouvel ordre mondial, notamment juste après la « mise au pas » forcée de Hong-Kong ces derniers jours.

Le point de vue surprenant du Général en retraite de l’armée de l’air Qiao Liang mérite d’être connu : il déclare sans complexe que la Chine souhaite développer son hégémonie sur le monde et envahir Taïwan.

Qiao Liang est professeur à l’Université, directeur du Conseil pour les Recherches sur la Sécurité Nationale et membre de l’Association des Écrivains Chinois. Il a publié de nombreux ouvrages de stratégie, dont un a été traduit en français : La guerre hors limite. Peut-être est-il  dans la ligne de pensée des plus hautes autorités chinoises ?

Des noix de coco pour faire rouler les bus ?

Par Michel Gay

Le stockage d’énergie embarqué est l’un des grands défis à relever pour pouvoir commencer à se passer des hydrocarbures dans les transports qui en dépendent aujourd’hui presque exclusivement.

Et les batteries « chimiques » ne sont pas les seuls systèmes de stockage d’électricité intéressants.

Les supercondensateurs, bien moins connus, contenant du charbon issu d’écorces de noix de coco, peuvent compléter ou même parfois remplacer les batteries pour faire rouler nos bus électriques en ville.

Les supercondensateurs (SC) sont aux condensateurs classiques (CC) ce que Superman est aux hommes. C’est presque pareil mais c’est différent… Ça y ressemble mais c’est beaucoup plus puissant.

Fessenheim : faut-il encore brûler des sorcières ?

Par Michel Gay

La décision du gouvernement de fermer le 30 juin 2020 le deuxième et dernier réacteur de la centrale de Fessenheim n’est pas favorable à l'environnement. Ce sacrifice païen d’une centrale nucléaire en parfait état de fonctionnement se fait sur l’autel d’une alliance avec le parti écologiste antinucléaire qui remonte à la campagne électorale de François Hollande en 2012.

Le nucléaire est le moyen de production massif d’électricité le plus respectueux de l’environnement, même si le milieu politico-médiatique a fait croire le contraire avec constance pour plaire à des partis politiques. Il brûle maintenant des réacteurs nucléaires en place publique, comme les sorcières au Moyen-âge, pour tenter de faire croire que le sort du peuple sera ainsi amélioré.

Le gouvernement infantilise sa communication

Par Michel Gay

Emmanuel Macron communique comme un incohérent directeur du marketing. Il dit tout et son contraire en paraissant toujours convaincu de ses propos. L’essentiel est de vendre ou de se vendre.

Il déclare par exemple le 14 janvier 2020 qu’il veut freiner l’essor des éoliennes mais, le 21 avril 2020, il laisse publier un programme gouvernemental pour les développer encore davantage.

Il déclare soutenir le rôle du nucléaire dans la transition énergétique en décembre 2019 mais cette même programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de son gouvernement prévoit de réduire d’un tiers sa part dans la production d’électricité.

Certains pensent que dire tout et son contraire avec conviction, c’est ça la politique ! Vraiment ?

Le charbon caché de l’Union européenne

Par Michel Gay et Jean-Pierre Riou

L’augmentation de la part des énergies renouvelables intermittentes (EnRI) dans la production d’électricité en Europe ont amené l’Union européenne (UE) à développer des interconnexions pour aller chercher hors d’Europe des productions pilotables, y compris avec du… charbon, qu’elle veut supprimer sur son sol.

Ces interconnexions lointaines permettront d’évacuer ses surplus d’électricité d’EnRI les jours de soleil et de grand vent, et de sécuriser son approvisionnement rendu instable… par ces mêmes EnRI.

La stabilité des moyens pilotables

Selon Eurostat, le formidable développement des énergies intermittentes n’a pas permis la fermeture de la moindre capacité pilotable installée depuis 2000.

Au contraire, cette dernière a augmenté de 53,6 GW jusqu’en 2012 puis a décru de nouveau de 38,6 GW. Cette récente diminution menace la stabilité de l’alimentation électrique de l’UE ce qui a inquiété les 10 principaux électriciens européens en octobre 2018.

Le sabordage du nucléaire fragilise la France

Par Michel Gay

Le gouvernement programme le sabordage de 14 réacteurs électronucléaires alors qu’il ne sait plus comment pallier la désindustrialisation du pays dont les Français découvrent l’ampleur catastrophique.

Sabordage (sabotage ?) de Fessenheim

Les 400 millions d’euros d’argent public qui seront versés à EDF pour la fermeture de Fessenheim et la perte de 5000 emplois indirects ne sauraient tenir lieu de solde de tout compte pour cette déprédation volontaire.

L’ardoise « Fessenheim » atteindra au moins 10 milliards d’euros pour la collectivité à raison de 1 à 2 milliards d’euros par an de surcoût de production de substitution, suivant l’hypothèse retenue de 10 ou 20 ans d’exploitation sacrifiée de cette centrale.

Le caractère pervers d’une transition énergétique parée de toutes les vertus n’a jamais été aussi flagrant qu’en ces temps de marasme imposé.

Le nucléaire sud-coréen à la conquête du monde

Par Michel Gay

Le nouveau réacteur nucléaire sud-coréen APR-1400 (Advanced Power Reactor) de 1 400 mégawatts électriques (MWe) a reçu en 2019 l’autorisation d’exploitation de l'autorité de sûreté nucléaire américaine pour partir à la conquête du monde.

Le Graal à l’international

Même si ce réacteur ne sera probablement jamais construit aux Etats-Unis, cette autorisation est considérée comme le « Graal nucléaire », « l’étalon or » qui facilite ensuite les diverses certifications dans les autres pays et la vente à l’international.

La Russie est en train d’apprendre à ses dépens en Finlande et en Turquie que la procédure d'autorisation en « occident » est plus complexe qu’anticipée.

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