Éolien en mer : 192 €/MWh… Arrêtez tout !

Par Michel Gay

Par une formulation alambiquée, l’arrêté du 9 avril 2020 fixe à 192 euros (!) par mégawattheure (€/MWh) le tarif d'achat de « l'électricité produite par les installations flottantes utilisant l'énergie mécanique du vent en mer » (dites aussi « éoliennes off-shore »).

(Voir le complément technique en fin d’article pour le calcul de ce prix d’achat de 192 €)

Or, le marché achète et vend l’électricité autour de 40 €/MWh, et même souvent beaucoup moins ces derniers temps.

Devinette : qui va payer la différence ?... Les clients et les contribuables bien sûr !

Car, il faut le rappeler, la  production d’électricité de ces éoliennes en mer sera obligatoirement achetée à ce prix faramineux puisque la loi l’exige !

Parlez-vous la Novlangue des énergies renouvelables ?

Par Michel Gay

« On vit une époque formidable ! » aurait-dit l’humoriste Reiser. Certains mots changent subrepticement de sens jusqu’à exprimer l’opposé du sens initial, notamment dans le domaine des énergies renouvelables. C’est la Novlangue de la transition énergétique, cet instrument de contrôle des esprits et de destruction intellectuelle popularisé par Georges Orwell dans son roman « 1984 ».

Il en est ainsi, par exemple, des mots « renouvelable », « complémentaire », « parité réseau », « production variable », « énergie non carbonée ».

Renouvelable

C’est peut-être le mot le plus galvaudé et le plus mal compris en parlant d’énergie.

Voiture électrique : enfin bientôt plus d’autonomie pour pas cher ?

Par Michel Gay

Vous pourriez bientôt utiliser une voiture électrique comme une voiture thermique, et pour le même coût total de possession, grâce à l’EP Tender, si ce concept se développe en France et en Europe.

Ça tient en une phrase, et c’est aussi simple que ça.

En d’autres termes, vous pourriez alors choisir une voiture électrique adaptée à vos moyens financiers et à ce que vous avez envie de faire, et vous ne seriez plus obligés de vous adapter à ce qu’elle peut faire !

Macron veut relancer l’industrie : mais avec quoi ?

Par Michel Gay

Le Président Macron appelle à relocaliser l’industrie sur le sol français depuis plusieurs années, et notamment après « l’affaire des masques ».

Dans cette optique, il est essentiel de disposer de l’énergie d’avenir qu’est l’électricité, en quantité suffisante et à un prix compétitif.

Or, ces deux conditions ont été totalement négligées par le gouvernement à la fois dans le Grenelle de l’environnement de 2007, dans la loi de transition énergétique de 2015, et dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui vient d'être publiée le 29 avril 2020.

Les productions d'énergies renouvelables intermittentes (EnRI) promus par la PPE (éoliennes marines et terrestres, agro carburants, méthanisation, solaire photovoltaïque, hydroliennes...) conduisent toutes à une augmentation des coûts.

Résoudre la crise ? Il faut détruire Carthage !

Par Michel Gay

L’obsession de l’idéologie écologiste est de détruire la civilisation industrielle prospère et « diabolique » (parce que polluante) en la privant d’une énergie abondante et bon marché, notamment celle issue des fossiles (pétrole, gaz charbon) et du nucléaire.

« Delenda Cartago ! »  (Il faut détruire Carthage !) répétait déjà le censeur romain Caton l’Ancien (deux siècles avant Jésus-Christ) afin d’envoyer les légions détruire l’infâme Carthage concurrente de Rome pour le commerce en Méditerranée.

Mensonges et fanatisme

Des fanatiques passés maîtres dans l’art du mensonge et  de l’intimidation, notamment grâce au savoir-faire hérité des anciens régimes communistes, ont infecté les médias.

Le commerce honteux des indulgences renouvelables…

Par Michel Gay

Comme au moyen-âge, le gouvernement a rétabli le commerce lucratif des indulgences pour enrichir les producteurs d’électricité renouvelables qui peuvent ainsi verdir l’électricité, quel que soit le « péché » de son origine fossile ou nucléaire.

Financement du parc nucléaire français

Le financement de la construction du parc nucléaire français actuel n’a bénéficié d’aucun apport de l’État.

La société EDF a dû emprunter, y compris hors de l’hexagone, et assumer le remboursement répercuté sur le prix de vente de l’électricité parmi la moins chère d’Europe. L’entreprise EDF a pris tous les risques industriels de l’investissement et de la construction des 58 réacteurs actuellement en fonctionnement dont profitent tous les Français depuis plus de 30 ans.

Cependant, le marché de l’électricité ayant été ouvert à la concurrence en 2007, l’État a souhaité favoriser l’arrivée de concurrents afin qu’ils puissent trouver leur place sur le marché.

L’Etat a donc imposé à l’entreprise EDF des tarifs réglementés de vente et l’a obligé à céder un quart de sa production nucléaire (100 térawattheures) à un « prix d’ami » aux nouveaux fournisseurs alternatifs souhaitant la concurrencer.

La kleptocratie de la transition énergétique par les énergies renouvelables

Par Michel Gay

Toutes ces informations contradictoires et divergentes sur le Covid-19 finissent par rendre pour le moins perplexe.

Ce qui avait été dit la veille n’est plus vrai le lendemain. Le mot scientifique est utilisé à toutes les sauces. Plus rien de sérieux ne semble soutenir les directives qui servent la dernière recette à avaler. Cette soupe sent l'enfumage qui cache le plus souvent de l'ignorance ou de puissants intérêts.

Les informations constructives manquent cruellement pour balayer la confusion qui caractérise la gestion de cette pandémie dramatique où les journaux et des émissions anxiogènes inondent les personnes confinées pour les rendre « responsable » du chaos social qui se prépare.

Les acteurs de la désinformation s'emparent de tout ce qui peut rendre chacun plus vulnérable, plus dépendant, et plus soumis aux prélèvements financiers qui se profilent.

Ce qui ressemblait à un plan de sauvetage louable contre un virus vire au cauchemar de la désinformation.

Le COVID-19 rapproche l’Europe du « Black-out »

Par Michel Gay

Alors que l’électricité est un bien vital pour notre économie, une note de « France-Stratégie » (une institution autonome placée auprès du premier ministre) indique le 21 avril 2020 que le confinement actuel fragilise dangereusement le système de production d’électricité en France et en Europe.

La demande s’est affaissée

La consommation d’électricité en France s’est affaissée de 15% à 20%. Les réseaux électriques des pays européens étant interconnectés, et les marchés couplés, des baisses de prix se sont généralisées en Europe, y compris pour les contrats à terme en 2021 et 2022. Les marchés anticipent donc une longue crise.

Cette situation nouvelle entraine une grande incertitude sur la robustesse du système de production d’électricité.

La reprise après la crise : verte et ruineuse ? « Greenbusiness as usual » !

Par Michel Gay

Le « jour d’après » la pandémie du Covid-19, non seulement les esprits vont s’échauffer contre l’incurie et les maladresses du gouvernement, mais chacun voudra tirer des bénéfices des réorientations économiques qui se profilent.

À la longue liste des reproches sur l’absence d’anticipation de cette crise sanitaire du gouvernement et des responsables de santé, il va falloir ajouter « la preuve par le coronavirus ».

Hydrogène : des élus cyniques réinventent Grand-Guignol

Par Michel Gay

François Mitterrand avait dit : « la principale qualité d’un homme politique c’est l’indifférence ».

Il aurait pu ajouter « … surtout pour conquérir le pouvoir et le conserver ».

Aujourd’hui, en favorisant des investissements coûteux dans le développement de l’hydrogène « renouvelable » pour la mobilité alors que les hôpitaux, et plus généralement la santé, sont délaissés depuis des années comme le montre l’incurie de la France et de l’Europe face à la pandémie du Covid-19, nos « hommes politiques » sont ses dignes successeurs.

Pour conquérir le pouvoir et s’y maintenir, nos élus préfèrent ce qui brille auprès des médias par cynisme et indifférence au sort de leurs concitoyens, plutôt que d’investir sur le long terme en « bon père de famille ».

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