Monsieur le Président, un « citoyen nécessaire » vous pose une question de confiance

Par Michel Gay

Monsieur le Président de la République, lors de vos vœux télévisés le 31 décembre 2018, et dans votre discours relatif à la stratégie et à la méthode pour la transition écologique du 27 novembre 2018, vous avez déclaré que « chaque citoyen est nécessaire ».

En tant que « citoyen nécessaire », je vous livre mes réflexions « nécessaires » concernant votre discours qualifié de stratégique. Il s’agit en effet selon vous « de l’avenir de notre société tout court ».

Stratégie et méthode

La méthode que vous préconisez repose sur la confiance. Vous l’avez évoquée deux fois dans vos vœux : « …il est indispensable de rebâtir une confiance démocratique dans la vérité de l’information reposant sur des règles de transparence et d’éthique » ; « si nous savons retrouver confiance en nous-mêmes et entre nous », et à trois reprises dans votre discours du 27 novembre : « Et de premiers industriels nous ont d'ores et déjà fait confiance… » ; « J'ai profondément confiance dans notre capacité à relever ce défi » ; « nous avons à bâtir un nouveau contrat social mais aussi une autre efficacité en quelque sorte de l'action publique collective pour rebâtir la confiance dans la nation ».

Mais pour « rebâtir la confiance dans la nation », il faudrait commencer par montrer l’exemple en parlant clairement sans vous contredire. Les finasseries politiques que vous dénoncez justement ménagent maladroitement, et de manière déroutante, la chèvre jaune et le chou vert.

Donnez-nous la parole !!

 Par Michel Gay

Les gilets jaunes sont les "sans-voix" de la République. Ils essaient désespérément de se faire entendre par les grands médias depuis cinq ans sur l'impasse de la transition énergétique et écologique mise en place par au moins trois gouvernements successifs (Sarkozy, Hollande, Macron).

Des cris dans le désert

Ainsi par exemple, plus de 300 articles dénonçant la ruineuse impasse des énergies renouvelables sont parus presque exclusivement sur un site d’information en ligne (Contrepoints) ayant une audience réduite en comparaison des TF1, Le Monde ou Le Figaro. Ces « grands médias » atteignent des centaines de milliers, voire des millions de Français en une seule fois.

Transition énergétique : la chèvre jaune et le chou vert

Par Michel Gay et Jean-Luc Salanave

L’intervention du Président Macron du 27 novembre 2018 est restée fidèle au fameux "en même temps" qui, comme tout bon politicien, veut ménager la chèvre et le chou.

Le Président veut maintenir le cap de l’Accord de Paris pour le climat et, « en même temps », répondre aux préoccupations de fin de mois des gilets jaunes ; diminuer nos émissions de CO2 et réduire notre production nucléaire ; développer le solaire et l’éolien et ne pas sortir du nucléaire, ni le remettre en cause.

Saisir l'occasion de la révolte ?

Pourquoi ne pas saisir l’occasion du grand mouvement populaire de mécontentement des gilets jaunes pour sortir enfin du compromis impossible "en même temps" qui irrite les uns sans satisfaire les autres ?

L'augmentation continue des taxes sur les carburants a été le déclencheur de la colère contre la baisse du pouvoir d’achat.

Le grand mensonge de la Transition énergétique

 Par Michel Gay

Le grand mensonge de la Transition énergétique est de prétendre que les énergies renouvelables, notamment éoliennes et photovoltaïques, seraient en mesure de prendre le relais des énergies fossiles et du nucléaire.

Certes, beaucoup de pays d’un niveau de vie comparable à celui de la France vivent sans parc nucléaire,… mais ils ont comparativement beaucoup plus de centrales électriques à gaz ou à charbon.

La France est le seul pays au monde qui a débuté la véritable transition énergétique il y a 40 ans avec le démarrage d'un grand programme électronucléaire ! Notre pays assure déjà plus de 90% (dont nucléaire 75% et hydraulique 10%) de sa production d'électricité nationale sans combustible fossile et sans émission de gaz à effet de serre.

Energies renouvelables, propres ou… vertes ? 

 Par Michel GayLe 26 décembre 2018N°435 Le temps est peut-être venu d’envisager des modifications dans la politique énergétique européenne et de remplacer le terme « énergie renouvelable » par « énergie propre » comme les Etats-Unis, l'Inde et la Chine. 

Energie renouvelable, charbon et nucléaire 

L'Allemagne est à l'avant-garde du développement des sources d'énergie renouvelable intermittente (EnRI), en particulier éolien et solaire, mais ses émissions pour la production d’électricité sont 10 fois plus élevées par habitant que celles de la France qui utilise le nucléaire pour produire 75% de son électricité.  

Pire, en 20 ans, la Pologne, dont l'essentiel de l'électricité est produite avec du charbon, a presqu'autant réduit ses émissions de CO2 que l’Allemagne, dont le total des investissements dans les énergies renouvelables a dépassé 250 milliards d’euros…Comment est-ce possible ?

La grande illusion de la transition écologique coûte (déjà) 50 milliards par an

Par Michel Gay

La transition écologique, et notamment la transition énergétique fondée sur l'éolien et le photovoltaïque, est une grande illusion qui coûte aux Français plus de 50 milliards d’euros par an, via des taxes environnementales. Cette somme colossale n’est d’aucune utilité pour « le climat ». Elle sert principalement à enrichir des lobbies, voire parfois des maffias… Le tableau récapitulatif des « principales » taxes environnementales (ce qui laisse supposer qu’il y en a d’autres) est livré à la suite de cet article.

La « pensée magique » et l’illusion

Il s'agit d'une de ces périodes bizarres et récurrentes de l'Histoire où un peuple entier est séduit par la « pensée magique » d’une poignée d’idéologues sourds et aveugles… jusqu’à se réveiller brutalement (gilets jaunes) devant les réalités.

Éolien en mer : Macron a trompé les Français

le tour de passe-passe de Macron

Par Michel Gay

Le coût des éoliennes en mer (off-shore) avait été estimé à 40 milliards d’euros (Md€) ce qui élevait le coût de production de l’électricité à 22 c€/kWh, alors que cet électricité est vendue… 4 à 6 c€/kWh sur le marché.

Le président Macron a annoncé le 20 juin 2018 que, après négociations avec les promoteurs, leur coût a été ramené de 40 Md€ à 25 Md€ par miracle, sans qu’aucun des opérateurs ne se plaignent ou ne se retirent des projets.

Un tour de passe-passe…

L’affaire était pour le moins curieuse, et même mystérieuse.

Y a t-il collusion entre Greenpeace et l'entreprise russe Gazprom ?

Michel Gay Juin 2013

 Les principales conclusions du rapport de Greenpeace " Tod aus dem Schlot[1] " (La mort qui nous vient des cheminées d’usine), édité en avril 2013, indiquent que les émissions des centrales allemandes au charbon sont la cause chaque année d'environ 3100 décès prématurés, de la perte de 33.000 années de vie humaine et de 700.000 jours d’arrêt maladie.

Sans compter les dommages causés dans les pays voisins (…. dont la France) Et ces chiffres vont continuer à augmenter si on tient compte des centrales en construction[2].

Après avoir réclamé et obtenu l'arrêt du nucléaire en Allemagne, Greenpeace en appelle à présent à une sortie totale du charbon d’ici 2030 pour le lignite, et d’ici 2040 pour le charbon vapeur, au profit d'une énergie moins polluante : le gaz !

 Mais ce qu'il faut surtout noter à la dernière page du rapport de cette organisation irréprochable, c'est ce rappel d'indépendance : "Kein Geld von Industrie und Staat" (aucun argent en provenance de l’industrie et de l’Etat).

Les dessous peu ragoutants de la transition énergétique : jaune devant, Macron derrière…

Par Michel Gay[1]

« La transition énergétique a bon dos ! » ; « On se moque de nous ! ». Les gilets jaunes voient rouge à cause des verts… Les Français en colère se dressent désespérément devant les taxes servant à alimenter la transition énergétique, et le Président Macron pousse derrière pour développer de ruineuses énergies renouvelables.

Cette exaspération due à une baisse ressentie du pouvoir d’achat est-elle fondée ?

Hélas, il semble bien que oui…

Le gouvernement s’abrite derrière la loi de Transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) d’août 2015 et le respect de l’accord de Paris (COP 21) de décembre 2015 pour lancer des mesures sensées diminuer nos rejets de CO2. Une « stratégie énergétique » a été définie jusqu’en 2028 par l’annonce récente de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie (PPE).

Cette « stratégie » inclut notamment la diminution des véhicules diesels au profit des véhicules essence.

Pollution de l’air en France : 48 000 ou… 11 morts par an

 Par Michel Gay

C’est à peine croyable et pourtant c’est vrai. Les 48.000 morts par an en France à cause de la pollution atmosphérique évoqués par les plus hauts responsables de l’Etat, et repris complaisamment par de nombreux médias, reposent sur une étude de 2016 aux apparences savantes mais… « bidon » !

Le plan anti-pollution du gouvernement français présenté en juillet 2018 indique en toute lettre que la pollution de l’air par les particules fines causerait 48 000 décès prématurés par an en France. Malgré son caractère surprenant (9% environ des décès en France seraient provoqués uniquement par la pollution de l’air), ce chiffre n’a pas fait l’objet de réserves dans la presse, à quelques exceptions près, et ni dans les milieux politiques. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, s’était déjà appuyée sur cet argument en 2017 pour le plan anti-pollution de la Ville de Paris, et il a été repris par le Président de la République le 27 novembre 2018 pour justifier les taxes sur les carburants.

Renversant : les électeurs plébiscitent l'énergie nucléaire !

Par Michel Gay

Aux États-Unis, en Asie et en Europe, les électeurs plébiscitent de plus en plus l'énergie nucléaire en raison de la hausse des prix de l'électricité due principalement à la nécessité de gérer la coûteuse intermittence de la production des énergies renouvelables, comme les panneaux solaires et les éoliennes, et de leur incapacité à répondre à la demande au moment voulu.

États-Unis

Le 6 novembre 2018, 70% des électeurs de l'Arizona ont rejeté la « proposition 127 » qui aurait entraîné la fermeture de la centrale nucléaire de cet État et le déploiement massif de l'énergie solaire et éolienne.

Énergie et taxes : Macron marche sur la tête

Par Michel Gay

En réponse au mouvement populaire quasi-insurrectionnel des gilets jaunes en colère contre l’augmentation des prélèvements divers, notamment les taxes sur les carburants censées payer la « transition énergétique », le Président de la République française annonce le 27 novembre qu’il décide de détruire de la richesse en fermant jusqu'à 14 réacteurs nucléaires (sans effet sur les fameuses émissions honnis de gaz à effet de serre) d’ici 2035, et en dilapidant jusqu’à 8 milliards d'euros par an dans les ruineuses et inutiles énergies renouvelables.

Certes, le Président « demande à EDF de travailler à l’élaboration d’un programme de nouveau nucléaire » pour 2021 ». Mais alors pourquoi commencer par détruire ce qui est rentable, économique, et qui fonctionne parfaitement en toute sureté, alors que l’État cherche de l’argent dans la poche des contribuables ?

Emmanuel Macron marche sur la tête. Qui va payer ?

Faut-il créer et faire réfléchir longtemps un comité "Théodule" pour s'apercevoir que ces orientations sur l’énergie vont peser sur le portefeuille de tous les Français, même ceux qui ne paient pas d'impôt sur le revenu, du moment qu'ils se chauffent et qu’ils se déplacent en véhicule, même en vélo électrique ?

Le cœur du peuple interpelle la tête de la France

Par Michel Gay

Les Français sont en colère. Une immense exaspération monte en France à l’encontre des hommes politiques et des médias qui les désinforment, notamment sur la question fondamentale de la production d'énergie (électricité, carburants, énergies renouvelables, nucléaire,…).

Le spectre de la guerre civile ?

Les Français considèrent les nouvelles taxes sur les carburants comme la nouvelle gabelle des temps moderne appliquée sur un produit de première nécessité : la liberté de déplacement.

Cette "gabelle" ne servira pas à payer les frasques du roi, mais à rembourser les gabegies financières votées sous prétexte de transition écologique, et qui se chiffrent en dizaines, voire en centaines de milliards d'euros.

Les problèmes migratoires, la sensation de s'appauvrir et le matraquage médiatique sur les possibles conséquences néfastes du réchauffement climatique s'ajoutent pêle-mêle pour créer un profond malaise.

L’écologie chinoise écrasera l’occident

 Par Jean-Pierre Riou et Michel Gay

Les sommes gigantesques consacrées à « l’écologie » dans le monde intéressent la Chine au plus haut point. Quels sont les ressorts cachés mis en œuvre par ce pays et leurs conséquences géopolitiques ?

L’embuscade chinoise

Le mécanisme de développement propre (MDP) ou « Clean Development mechanism » (CDM) permet aux pays industrialisés de polluer chez eux à moindre coût grâce à des investissements supposés diminuer les émissions de CO2 dans les pays dits « en développement ».

Chaque tonne de CO2 ainsi réputée évitée donne droit à un certificat qui autorise l’émission équivalente dans le pays industrialisé concerné. C’est malin et pernicieux.

Première nucléaire en Chine : le silence assourdissant des médias

Par Michel Gay

Le premier réacteur de troisième génération (EPR) connecté au réseau dans le monde est d’origine française. Il a atteint sa pleine puissance le 30 octobre 2018 dans le silence assourdissant des grands médias.

Seraient-ils gênés par un succès français, surtout en Chine ?

Caisse de résonance

Deux employés d'une centrale nucléaire qui se brulent légèrement les mains avec un jet de vapeur (non radioactive) est un « évènement » consciencieusement rapporté dans les grands médias, y compris télévisés.

Mais la première mondiale de la connexion au réseau, le 29 juin 2018 en Chine (Taishan), du premier réacteur nucléaire EPR de conception française depuis 40 ans est quasiment passée sous silence. Ni TF1, ni Le Monde, ni ARTE n'en ont fait leur une. Il s'agissait pourtant d’un évènement historique : c’est le premier réacteur occidental de nouvelle génération (GEN III) à fonctionner au monde.

Prix des carburants à la hausse, passer à l’électrique ?

Oui, mais il y a au moins trois « hics » !

Par Michel Gay et Jacques Simonnet

Les taxes sur les carburants automobiles augmentent pour, parait-il, inciter les Français à rouler « propre », notamment à l’électricité avec des primes incitatives.

Mais il y a au moins trois « hics » à la future généralisation envisagée des véhicules électriques (VE) :

  • leur alimentation en électricité,
  • leur temps de recharge, notamment avec l'accroissement de l'autonomie (100 à 400 km) permise par les capacités des nouvelles batteries (20 à… 95 kWh),
  • la compensation des taxes élevées prélevées sur la vente des carburants.

Energies renouvelables : le chant des si… règne

EnR : 8 incertitudes qui risquent de nous coûter très cher

Par Michel Gay

Vouloir fonder la stratégie nationale bas-carbone et la future programmation pluriannuelle de l’énergie essentiellement sur les énergies renouvelables (pilotables ou non) est une orientation insensée et ruineuse.

Le rapport "un mix électrique 100% renouvelable ?" de l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (ADEME), publié en octobre 2015, veut se donner un air de sérieux avec de beaux tableaux, des courbes colorées. Mais les hypothèses retenues sont pour le moins… osées, voire même farfelues !

Madame Royal accuse et oublie son passé calamiteux de Ministre

Par Michel Gay

Ségolène Royal a décidé de réapparaître dans le débat public pour accuser le gouvernement de transformer l'écologie en écologie punitive par le biais des taxes en hausse sur les carburants.

L’ancienne ministre de l’Environnement Ségolène Royal a dénoncé le "prétexte" écologique avancé pour justifier la hausse du prix du diesel et du gasoil. Elle estime que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire "cherche à justifier un matraquage fiscal par l’écologie" et qu’il « n’est pas honnête utiliser l’écologie pour faire ses impôts supplémentaires ».

Mais Ségolène Royal à la mémoire courte et elle n’est pas en reste sur la « malhonnêteté » intellectuelle.

Elle a oublié qu’elle n'est pas étrangère à cette tradition gouvernementale de dépenser allègrement d’un côté, puis de taxer ensuite lourdement les contribuables / consommateurs via les carburants par exemple... pour récupérer de l’argent. Et c’est bien le rôle du Ministère des finances qui doit équilibrer les comptes de l’Etat (et donc des contribuables).

Le mirage ruineux du stockage massif d'électricité

Par Michel Gay

Les annonces d’un possible stockage d’électricité à l’échelle d’un pays sont des leurres destinés à faire croire que les productions erratiques de l’éolien et du photovoltaïque peuvent être lissées et maîtrisées pour favoriser leur couteux développement subventionné par l’argent public des contribuables.

L’énergie électrique (des électrons en mouvements) ne se stocke pas directement (sauf en faible quantité dans un laboratoire dans un supraconducteur vers moins 250°C). Il faut passer par l’intermédiaire d’un autre moyen (chimique, gravitaire, inertiel, chaleur, compression,…).

Les moyens de stockage d’électricité sont nombreux sous diverses formes (batteries, hydrogène, méthanation, volants d’inertie, compression de gaz,…), mais pour en stocker de grandes quantités à l’échelle des besoins d’un pays comme la France, tous ces moyens sont de ruineuses élucubrations !

Electricité : 10 associations professionnelles européennes tirent la sonnette d’alarme

Par Michel Gay

Le 9 octobre 2018,  10 associations nationales de compagnies d'électricité de 10 pays européens[1] ont signé à Berlin une déclaration commune (traduction en français en pièce-jointe) pour avertir de la fragilisation de la sécurité d'approvisionnement d'électricité en Europe dans un futur proche.

Pour la France, le signataire est l'Union Française de l'Electricité (UFE) regroupant EDF, RTE, le Syndicat des Energies Renouvelables, Direct Energie, Total,... 

Les productions « fiables » diminuent

Avec l’arrêt de centrales nucléaires en Allemagne et fossiles en France, notamment au charbon, la puissance assurée pilotable diminue dans toute l’Europe. Dans un avenir proche, les capacités de production de différents pays européens ne suffiront plus pour répondre à la demande.

De plus, le communiqué note que "les capacités de production d'électricité issue des énergies renouvelables intermittentes (ENRI) continuent à se développer". Ces productions étant fatales, leurs variations quasi-aléatoires doivent être compensées par des apports de centrales "pilotables", c'est à dire non solaires ou éoliennes.

Or, " la capacité de ces centrales pilotables diminue dans de nombreux pays. Si cette évolution n'est pas contrecarrée dans quelques années à peine, la solidarité entre les pays, jusque-là pratiquée, sera compromise...". Pour éviter des coupures générales, chaque pays coupera les échanges avec le ou les pays dont le réseau électrique s'effondrera.

Le GIEC persiste et signe : le nucléaire est l’avenir de l’humanité !

Par Michel Gay

Le Groupement international d’experts sur le climat (le GIEC est une émanation de l’Organisation des Nations unies) confirme dans son nouveau rapport du 6 octobre 2018 (le fameux « résumé pour les décideurs », le seul document qui soit réellement lu) que le nucléaire fait partie de la solution pour limiter le réchauffement climatique. Il l’avait déjà écrit dans son précédent rapport présenté le 27 septembre 2014.

Plusieurs scénarios de ce rapport imposent que la part du nucléaire augmente de +59% à +106% dès 2030 (comparé à 2010), et ensuite de +98% à +501% en 2050.

Le message essentiel est que, à moins d’un miracle affectant le monde entier dès les années 2020, l'objectif de limitation à 1,5°C entériné par les accords de Paris sur le climat (la COP 21) est tout simplement hors d'atteinte.

L’énergie de la houle ? Une vague idée qui prend l’eau…

Par Michel Gay

Récupérer l’énergie des vagues (ou de la houle[1]) pour la transformer en électricité est une idée qui paraît séduisante.

Mais elle se révèle farfelue après étude (sauf pour quelques cas marginaux comme pour l’alimentation de balises en mer par exemple) car l’océan n’est pas si fréquemment « mauvais », même dans les régions redoutées de l’Atlantique et du Pacifique.

De l’énergie à revendre ?

Qui ne s’est pas extasié devant la puissance majestueuse de la mer en furie ? Chacun a pu contempler la débauche d’énergie des vagues qui déferlent sur nos côtes, notamment lors des tempêtes hivernales. Vouloir en récupérer une partie est un rêve apparu pour la première fois dans une revue scientifique en 1882.

Des actions isolées ont eu lieu dès 1973 et le programme anglais sur l'énergie des vagues a été officiellement lancé en 1976.

Quelques projets variés ont fleuri à coups de généreuses subventions qui ont englouti quelques dizaines de millions d’euros. Ils ont généralement « coulé » en silence.

Energie : les termes "vert", "écologique" et" renouvelable" sont-ils interchangeables ?

Par Michel Gay

Les semaines se suivent et se ressemblent dans l'art de présenter des informations biaisées, voire complètement fallacieuses.

Ainsi, cette semaine, un pseudo-classement des énergies "vertes" (!) selon Greenpeace, place en tête certains fournisseurs « verts » vendant de l'électricité issue de technologies renouvelables (vertes = renouvelables ?), et place EDF en queue de classement (le nucléaire ne contribue pourtant pas au supposé réchauffement climatique mais ne serait pas vert ?).

Greenpeace confond (volontairement ?) les mots "vert", "écologique" "renouvelable", alors que d’autres pays évoquent les énergies « propres », comme si ces termes étaient interchangeables.

Remettons le vocabulaire à sa juste place. La définition du terme « énergie verte » n’existe pas… C’est un concept flou que chacun arrange à sa manière selon son inspiration et ses intérêts… y compris EDF !

La physique énonce que toute production d’énergie est une transformation, et donc qu’elle modifie (plus ou moins) la nature.

Macron champion "de la terre et du climat" : Wouahou !

Par Michel Gay

Emmanuel Macron sera sacré « champion de la terre et du climat » le 26 septembre à l'ONU à New-York, au pays de Donald Trump. Il est à noter que les États-Unis intègrent le nucléaire parmi les énergies propres, au même titre que les énergies renouvelables.

Voilà une décision de l'ONU qui, déjà, ne manque pas de sel.

Mais en plus, le Président français partagera ce titre, entre autres, avec le Premier ministre indien Narendra Modi qui engage résolument son pays sur la voie du nucléaire. L'Inde (troisième pollueur derrière la Chine et les Etats-Unis) développe un solide programme de construction de centrales nucléaires qui comprendra peut-être la commande de 6 réacteurs EPR à… la France ! (Les négociations sont en cours). Voilà encore une nouvelle qui ne manque pas non plus de saveur.

L'écologie rend fou !

Par Michel Gay

« de Gaulle, réveille-toi, ils sont devenus fous ! »

Le dogme des écologistes anti-nucléaires « Verts » est tellement fort qu’ils n’hésitent pas à paupériser la France pour soutenir leur croyance. L'investissement financier massif qu'ils veulent orienter dans les énergies renouvelables intermittentes (EnR) se fait au détriment d'autres secteurs plus productifs pour les Français, et notamment des centrales nucléaires.

Les « Verts » veulent faire croire aux citoyens que leur avenir radieux passe obligatoirement par le développement des EnR et la suppression du nucléaire qui serait un « verrou ruineux ». C’est une imposture intellectuelle entretenue par les affairistes de la peur et fondée sur l'effroi, la distorsion de la réalité, voire le mensonge.

Électricité : « Blackout » en Europe ?

Par Michel Gay et Ernest Mund

Quel serait le coût d’un « blackout » dans l’Union européenne ?

Une fourniture d’électricité stable et permanente est essentielle au développement économique d’une nation et à son harmonie politique et sociale.

Or, la part croissante des énergies renouvelables intermittentes dans le système électrique européen augmente les risques d’un effondrement du réseau (blackout). Son coût financier et humain devrait être pris en compte dans toute décision concernant la production d'électricité en Europe.

Cette évaluation est complexe car il s'agit d'attribuer une valeur marchande à des pertes d’activités économiques (transport, télécommunications, accès à des banques de données …), mais aussi sociales (loisirs, spectacles, manifestations culturelles, …).

L’Energie Institut de la Johannes Kepler Universität à Linz (Autriche) a développé un outil intitulé Blackout-Simulator qui permet de calculer les conséquences macro-économiques d’une interruption de la fourniture d’électricité à l’échelle des 27 pays de l’Union européenne jusqu’à un maximum de deux jours.

Les centrales nucléaires américaines prolongées jusqu'à… 80 ans ?

Par Michel Gay

Question : Quelle est la date de péremption d'un réacteur nucléaire en France ?

Réponse : Il n'y en a pas ! (Le lien renvoi à un rapport de 350 pages, et c'est à la page 23…).

Ou plus, exactement, cette date ne dépend ni du vent, ni de l'âge du capitaine, mais de l'avis du « gendarme » national du nucléaire qui est l'Autorité de sureté nucléaire (ASN) en France, ou de la "Nuclear Regulatory Commission" (NRC) aux Etats-Unis, par exemple.

Cette dernière commence à étudier les demandes des exploitants américains pour faire fonctionner leurs réacteurs jusqu’à 80 ans !

Tous unis pour sauver la planète !

 Par Michel Gay et Hubert Flocard

Le monde des affaires a bien vu les juteuses aubaines financières qu’il pouvait tirer de la schizophrénie de l’écologie politique. Cette dernière reproche à la Science d’avoir fourvoyé l’humanité au nom d’un dangereux "scientisme" mais elle compte pourtant sur cette même Science pour développer rapidement des énergies renouvelables « propres ».

L’industrie a mis en branle ses ingénieurs. Ces derniers ont soumis à l’admiration des écologistes des éoliennes de plus de 200 mètres de haut et aussi d’immenses hydroliennes qui délivrent une maigre puissance au gré des vents capricieux et des marées intermittentes.

Auparavant, les ingénieurs savaient faire « efficace » (mais ça c’était avant…).

Maintenant, ils reçoivent des subventions pour faire « inefficace ». Là encore ils savent faire… Ils sont très forts !

Pour illustrer la façon dont s’organise la politique énergétique de la France, voici une pièce (en trois actes et cinq acteurs) qui décrit une situation« imaginaire ».

Débat public sur l'énergie : le bal des dupes et des hypocrites

Par Michel Gay

La mascarade d’une consultation publique pour asseoir la « transitude ».

Le débat public pour la Programmation Pluriannuelle de l'Energie (PPE), dont le Maître d'œuvre était le Ministère de l’écologie, a été phagocyté par l’idéologie et les apôtres des associations antinucléaires.

Lancé en février 2018, 90 débats publics ont été organisés en France. S'y ajoutent plus de 40 débats avec des collectivités territoriales et locales, 7 avec des laboratoires de recherches, 3 avec des chambres de commerce, 2 avec des Grandes écoles[1]. Les missi dominici n'ont pas chômé...

Hélas, fin Avril, le résultat ne fut pas à la mesure de toute cette agitation : le débat sur la PPE n'avait reçu qu'environ 7000 réponses au questionnaire. Le « flop » est d'autant plus remarquable qu'il y avait de nombreuses objections... qui n’allaient pas dans le sens recherché.

L'ambiance devait être morose au Ministère de l’écologie.

Le Japon sur le chemin de l’hydrogène et… du nucléaire

Par Michel Gay

Sept ans après Fukushima, le Japon s’engage sur le chemin de l'hydrogène et reprend celui du… nucléaire.

L'hydrogène produit avec du lignite et importé d’Australie !

L’archipel nippon, qui est déjà un gros importateur de gaz naturel liquéfié (GNL), semble se préparer à des importations massives d’hydrogène liquide depuis l’Australie, avec des navires dédiés à construire.

Ce serait un exploit industriel car il s’agit de développer un coûteux bâtiment spécifique capable de maintenir 2500 mètres cubes d'hydrogène liquide à moins 250°C...

Par comparaison, le gaz naturel ne doit être maintenu qu’à « seulement » moins 173°C : la différence est considérable.

La "civilisation hydrogène" est parfois parée de vertus indues… L’hydrogène est un vecteur énergétique qui n’existe pas industriellement à l’état naturel. Il faut donc produire ce gaz avec une « véritable » source d’énergie abondante et bon marché.

Or, les renouvelables s'avèrent coûteuses…

  1. Le lobby le plus puissant dans les médias est écologiste !
  2. Electricité : 15 pays moins chers qu’en France ? De quoi parle-t-on ?
  3. Le mythe du foisonnement éolien en Europe
  4. Le stockage d'énergie "en béton" : une utopie de plus
  5. Les délires de nos « écolos» : ça ne s’arrange pas !
  6. Production électrique : tous les œufs seraient dans le même panier ?
  7. Le seuil de 50% d'électricité nucléaire est sans fondement
  8. Le mythe du stockage par hydrogène
  9. Fessenheim : c'est Iphigénie qu'on sacrifie
  10. La transition électrique va coûter cher aux Français
  11. Le gaz augmente de 7,45 % au 1er juillet : vive la transition énergétique
  12. Les Verts ne sont plus anti-nucléaires en Finlande
  13. Si l'énergie nucléaire est si sûre, pourquoi en avons-nous si peur ?
  14. Energie : la guerre asymétrique entre le dogme et la raison
  15. Energie : le suicide collectif européen
  16. Le fiasco de l'Europe électrique
  17. L’hydrogène, cet hallucinogène
  18. L'impasse de la transition énergétique européenne
  19. Nicolas Hulot : sous l'écologiste, le dictateur
  20. Soutien aux énergies renouvelables : la Cour des comptes montre que c'est le bazar
  21. Les racines de la colère des géraniums
  22. Oui, le solaire et le vent augmentent vraiment les prix de l'électricité
  23. Le cancer de l'éolien et du photovoltaïque
  24. Si le solaire et le vent sont si bon marché, pourquoi rendent-ils l'électricité si chère?
  25. Les magiciens de l’éolien
  26. Electricité : produire "local", est-ce conforme à l'intérêt général ?
  27. Les incohérences de Monsieur Hulot
  28. Déchets nucléaires : où est le problème ?
  29. Le principe de précaution tue
  30. Confusion dans le pilotage de la politique énergétique de la France
  31. Les offres de gaz “vert”, késako ?
  32. Nucléaire : quand un journaliste a du plomb dans la plume
  33. Energie : l’Europe se couche-t-elle pour mourir dans ses chimères ?
  34. RTE ne nous dit pas tout !
  35. Pour l'amour du ciel !... et de la France
  36. Ministère de l'écologie : la valse des épithètes
  37. Bilan électrique 2017 de la France
  38. Les Bretons bientôt "sacrifiés" à l'aluminium et au zinc ?
  39. Réchauffement climatique et particules fines : l'Allemagne dans l'impasse
  40. Les négriers éoliens déboutés 16 novembre 2017
  41. Fessenheim : pour une poignée d'écologistes… et quelques cacahuètes
  42. Le nucléaire sauvera l'humanité de la pénurie d'énergie et du réchauffement climatique
  43. L'enfumage des énergies renouvelables "pas chères"
  44. Faut-il "brider" le dragon nucléaire chinois ?
  45. Et si, en 2018, on libérait aussi l'énergie nucléaire ?
  46. Subprime et nouveau capitalisme vert
  47. Pendant que Ségolène glisse sur la glace
  48. Nucléaire et renouvelables seraient complémentaires ?
  49. Le gaz naturel liquéfié, rempart contre la Russie ?
  50. Le photovoltaïque brisera le dos du canard
  51. Misère, on va tous mourir… de peur
  52. Energies renouvelables : mais où sont donc passés les emplois promis ?
  53. Et si les autoroutes devenaient électriques ?
  54. Transition énergétique : désolé, on s'est trompé
  55. Le chauffage électrique est écologique
  56. Radioactivité : êtes-vous ALARA ou ALAIN ?
  57. Eolienne "offshore" : le naufrage du bon sens
  58. Le désastre de la croissance verte
  59. Il y a quelque chose de pourri au royaume des éoliennes
  60. Energies Renouvelables : la déraison d'Etat
  61. Le mauvais combat des antinucléaires contre CIGEO
  62. Voiture électrique : "no limit" pour moins… d'un litre au 100 km !
  63. Acheter (ou pas) une voiture électrique
  64. Un milliard d'export… d’électricité
  65. Le futur Airbus pourra t-il décoller ?
  66. Fermer 17 réacteurs nucléaires ?
  67. Le mirage des énergies fatales
  68. La transition énergétique en Allemagne est un échec. Qui osera le dire ?
  69. Pas d'hydrocarbure, pas de nucléaire, vive le vent d'hiver !
  70. Comment le nucléaire peut-il être heureux ?
  71. Energies : des rois et des rats
  72. Les Suisses ont-ils peur du nucléaire ?
  73. Monsieur Hulot : pour lutter (vraiment) contre les énergies fossiles, changez la politique énergétique de la France
  74. Les énergies renouvelables en France ? Pourquoi faire ?
  75. La ruineuse usine à gaz solaire de Mme Royal
  76. Contre le cancer, mange tes brocolis !
  77. L'éolien et le photovoltaïque tuent !
  78. Energies et CO2
  79. Transition énergétique : l'Académie a dit…
  80. Photovoltaïque : un gâchis écologique
  81. L'électricité verte est-elle durable ?
  82. Les énergies renouvelables et le théorème du clou
  83. Route solaire : quel couscous !
  84. Nucléaire : la force tranquille
  85. Même sans vent, les éoliennes tournent...
  86. Sarcophage de Tchernobyl : la cathédrale de la peur
  87. Halte aux arnaques renouvelables !
  88. Présidentielle : où va la "transition énergétique" ?
  89. Transition énergétique : aïe, tout faux !
  90. Thorium : est-ce vraiment la face gâchée du nucléaire ?
  91. Le mensonge planétaire de la transition énergétique
  92. Cachez ce nucléaire que je ne saurais voir !
  93. Vert comme le nucléaire !
  94. Fukushima : Peu ou pas d'impact de la radioactivité sur la santé !
  95. Tchernobyl : autopsie des mensonges, 30 ans plus tard
  96. Nucléaire : "la fin de l'histoire" ?
  97. ALSTOM qui pleure, Fessenheim aussi
  98. Réduction du nucléaire : un coup deux fois perdant.
  99. CIGEO, ou le bel avenir des ZAD
  100. Brexit et nucléaire : une aversion fabriquée et entretenue
  101. Schéma du circuit annuel du combustible nucléaire en France en 2015
  102. La reconstruction d’une Europe de l’énergie
  103. Vers 100 % d'électricité nucléaire en 2070, avec appoint gaz.
  104. Le nucléaire est l'avenir de nos enfants !

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