Électricité : Français, dormez tranquille, l’impéritie du gouvernement vous ruine !

Par Michel Gay

Après la hausse de 15% en février 2023, le prix de l’électricité augmente de 10% au 01 août 2023.

En 2023, le tarif réglementé de vente, et toutes les offres qui y sont indexées, auront donc augmenté non pas de 25%, mais de 26,5% ! Et ce n’est pas fini !

Cette hausse est due principalement à l’incompétence de nos responsables politiques qui ont mené une politique énergétique insensée fondée sur les énergies renouvelables et qui ont tergiversé pendant 20 ans sur le nucléaire. Ils ont même fermé 2 réacteurs nucléaires en parfait état de fonctionnement à Fessenheim en 2020.

Et l’alibi du conflit en Ukraine se révèle bien pratique !

Jusqu’où la facture ne montera-t-elle pas (comme l’écureuil) ?

Par idéologie et intérêts financiers favorables surtout à l’Allemagne, la Commission européenne impose à la France, depuis plus de 20 ans, une politique énergétique allemande suicidaire fondée sur des énergies renouvelables éoliennes et solaires. En acceptant passivement cette politique par incompétence de ses responsables politiques, la France se tire une balle dans le pied.

Europe de l’énergie : la trahison de l’Allemagne

Par Michel Gay

L’Allemagne trahit les principes européens d’entraide, notamment en finançant des fondations pour saboter méthodiquement l’industrie nucléaire en France.

L’Allemagne veut affaiblir la France

L’Allemagne veut affaiblir l’industrie de la France qui lui fait concurrence, notamment grâce à la production d’électricité nucléaire bon marché d’EDF.

Le gaz fossile représente toujours 27 % de la consommation d'énergie allemande en 2021, dont la moitié (55 %) de l'approvisionnement provenait de Russie. Et l’Allemagne continue à investir massivement dans les centrales électriques au gaz et à développer ses capacités d’importation de méthane.

Elle exploite la transition énergétique comme un outil politique, industriel et commercial. Elle souhaite toujours devenir le hub gazier indispensable de l’Europe, et renforcer ainsi son rôle de poumon économique de l’Union européenne.

L’avion vert restera longtemps une chimère

Par Michel Gay

L’avion vert revient à la mode au dernier Salon du Bourget comme une des voies prometteuses pour « sauver la planète ». Beaucoup en rêvent, mais bien peu connaissent vraiment le sujet quand il s’agit de placer des chiffres en face des mots, souvent creux et ronflants.

« Yaka, faut qu’on !» et l’intendance suivra... Ce n’est hélas pas si simple !

L’avion vert

L’avion devient vert si son carburant est vert. C’est-à-dire si ce dernier est décarboné : il ne doit pas provenir d’énergies fossiles (pétrole, gaz ou charbon).

Une réponse de la Commission européenne à mon courrier !

J'ai été agréablement surpris de recevoir par courrier postal (voir scan en PJ) une réponse de la Commission européenne (Direction générale de l'énergie) à laquelle je ne m'attendais plus, près de 3 mois après l'envoi de ma lettre adressée à Madame Ursula Von der Leyen, Présidente de la Commission européenne.

J'avais adressé mon courrier en français et en anglais (voir les 2 PJ) par email le 28 mars 2023

L’hydrogène vert embarrasse l’Allemagne cernée par le nucléaire

Par Michel Gay

La France demande que l’hydrogène fabriqué par électrolyse avec de l’électricité nucléaire soit qualifié de vert, mais l’Allemagne refuse… pour mieux vendre sa transition énergétique fondée sur le gaz russe et des énergies intermittentes.

La France veut des garanties

L’approbation de la directive sur les renouvelables (RED3) par les États membres de l’Union européenne (UE) qui devait avoir lieu le 17 mai a été reportée car la France souhaite des « garanties » supplémentaires concernant l’hydrogène issu du nucléaire.

La France, soutenue par une quinzaine de pays de l’UE, veut faire reconnaître que l’hydrogène « bas carbone » produit à partir de l’énergie nucléaire participe aux objectifs de l’Union européenne (UE) en matière d’énergies renouvelables.

Macron à la croisée des chemins énergétiques

Par Michel Gay

Entre son sommet à l’Elysée réunissant 400 industriels le 11 mai 2023 et sa visite à l’usine d’aluminium de Dunkerque le 12 mai, le Président Emmanuel Macron a soudain vu la lumière à la croisée des chemins énergétiques entre nucléaire, hydrogène, énergies renouvelables et industrialisation.

Quelles sont les priorités ?

La sobriété, la pénurie ou le rationnement énergétique ne sont pas une fatalité. Ces nouveaux mantras servent de paravent à une politique énergétique indigente depuis plus de 20 ans.

En misant sur la relance du nucléaire (ce qui aurait dû être fait depuis 20 ans) et l’exploitation intelligente des énergies fossiles, il est possible de répondre à tous les besoins industriels de la France. Notre pays s’appuie depuis un siècle sur la disponibilité d’une énergie abondante, bon marché et souveraine (le charbon, l’hydraulique, puis le nucléaire et le gaz).

Procrastination énergétique

Par Michel Gay

La baisse inéluctable de production des hydrocarbures (tôt ou tard) et l’augmentation prévisible de leurs coûts placent les responsables politiques face à deux obligations contradictoires les conduisant à repousser sans cesse les véritables décisions :

1) produire de plus en plus d'énergie pour répondre aux besoins croissants d'une population mondiale en augmentation,

2) diminuer en même temps la consommation des énergies fossiles qui pourvoient aujourd'hui à plus de 80% de la demande mondiale (82% en 2021).

Quelles sources d’énergies favoriser ?

L'énergie nucléaire, la biomasse (tant qu’elle est renouvelée à l’identique) et l'hydraulique n'émettent pas ou peu de gaz à effet de serre. Ces sources d’énergie s'imposent comme les principaux moyens à développer pour résoudre cette contradiction.

Mais nos élus semblent avoir des difficultés à reconnaître cette réalité et repoussent sans cesse la prise de décision.

L’Allemagne ferme ses 3 derniers réacteurs nucléaires : vive le charbon et le gaz !

Par Michel Gay

L'Allemagne va débrancher ce samedi 15 avril 2023 ses trois derniers réacteurs nucléaires et fait le pari de réussir sa transition « verte » avec son charbon et, plus tard, avec le gaz russe quand la paix sera revenue en Ukraine…

Droit dans le mur… en chantant !

La guerre en Ukraine a souligné l'intérêt du nucléaire, mais l'Allemagne persévère obstinément et tourne la page de l'atome civil en augmentant sa production d’électricité au charbon pour compenser en partie l'absence du gaz russe. La décision prise en 2002, et accélérée par Angela Merkel en 2011, après la catastrophe de Fukushima, se concrétisera ce samedi 15 avril, à partir de 22 heures : les trois derniers réacteurs nucléaires situés sur trois centrales différentes seront débranchés progressivement.

Seize réacteurs ont été fermés depuis 2003 et, au total, 32 réacteurs sont aujourd’hui à l’arrêt en Allemagne.

Avec ces trois dernières fermetures, l'Allemagne va perdre 6% de sa production d'énergie nationale (en 1997, le nucléaire représentait 30% de la production allemande).

Malgré les centaines de milliards d’euros de subventions versées aux énergies renouvelables intermittentes éoliennes et photovoltaïques, l'Allemagne n'atteindra pas ses objectifs climatiques.

Bonne nouvelle : le nucléaire est compatible avec le réchauffement climatique !

Par Michel Gay

Certains prophètes de l’apocalypse, incluant des politiciens, déclarent que le nucléaire ne serait pas compatible avec le réchauffement climatique car les centrales consommeraient trop d’eau et réchaufferaient exagérément les rivières.

Or c’est faux.

Ni consommation, ni réchauffement excessif

Les réacteurs nucléaires eux-mêmes ne consomment pas directement de l’eau.

Les centrales nucléaires (comme toutes les centrales thermiques fonctionnant au gaz, au charbon, ou avec de la biomasse) empruntent, pour l’essentiel, de l’eau quelques minutes pour refroidir les condenseurs des turbo-alternateurs sur la partie « classique » du site. Cette eau est restituée quelques dizaines de mètres plus loin avec (pour 30 réacteurs sur 56) un prélèvement de moins de 0,2% du débit d’un cours d’eau qui est transformé en vapeur.

De plus, les réacteurs nucléaires réchauffent très peu l’eau des rivières et des fleuves après dilution (quelques dixièmes de degrés à 2°). Et si, exceptionnellement, ce réchauffement devait dépasser les normes fixées en été, par canicule, alors les réacteurs peuvent abaisser temporairement leur puissance. Mais cette adaptation influe peu sur la production annuelle d’électricité, où pas du tout certaines années.

L’urgence du nucléaire durable !

Par Michel Gay

Cet article s’inspire de points saillants du livre de Claire Kerboul « L’urgence du nucléaire durable » à mettre entre les mains du plus grand nombre.

Le nucléaire actuel n’est pas durable. Le développement du nucléaire durable de quatrième génération pour fournir à la France l’énergie dont elle a besoin, en économisant la ressource, reste à mettre en œuvre. Et, bien que les échéances paraissent encore lointaines à certains décideurs, c’est une nécessité morale urgente au regard des futures générations pour ne pas épuiser, au cours de ce siècle, le seul élément fissile sur Terre, l’uranium 235.

Durable ?

Le nucléaire actuel est une source d’énergie peu émettrice de gaz à effet de serre pour produire de la chaleur et de l’électricité, mais il utilise très mal la ressource : 1% de l’uranium naturel. Ce dernier est composé de 99,3% d’uranium 238 (U238), et de 0,7% d’uranium 235 (U235).

  1. Lettre à la Présidente de la Commission européenne
  2. Électricité : vous avez dit « souveraineté nationale » ?
  3. L’absurdité cachée du décret en préparation sur les diagnostics de performances énergétiques (DPE)
  4. L’e-carburant : c’est (presque) nouveau, mais c’est idiot ! Où est la cohérence énergétique ?
  5. La culture scientifique existe-t-elle ?
  6. Nucléaire : de 220.000 vers 300.000 emplois
  7. Energie : une danseuse étoile au bal des faux-culs
  8. Que cache le vote du Sénat en faveur des énergies renouvelables ?
  9. Questions Réponses de Breizh Info
  10. Les écologistes préfèrent-ils les éoliennes en mer aux baleines
  11. Nucléaire et transition énergétique : 7 clés pour comprendre une puissante énergie économique
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  14. La solde est le prix du sang
  15. Nucléaire : la relance ? En avant l’équipe de France !
  16. Fusion nucléaire pour produire de l’électricité : mythe ou réalité ?
  17. L’audition édifiante de l’ancien Président d’EDF Henri Proglio (de 2009 à 2014)
  18. Audition détonante de l’ancien Haut-commissaire à l’énergie atomique Yves Bréchet
  19. Incurie énergétique : William-Saurin délocalise
  20. Les pays pronucléaires doivent-ils payer pour les pays antinucléaires
  21. Décarbonation : la France en avance ou en retard ?
  22. Energie : s’appuyer sur les fautes du passé pour construire l’avenir
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  26. Lithium pour les batteries : le nouvel or blanc ?
  27. Qu’a dit Macron sur le nucléaire depuis 4 ans ?
  28. Prix des carburants à la hausse, passer à l’électrique ?
  29. L’énergie, notamment l’électricité, est vitale !
  30. Nucléaire durable : le temps des surgénérateurs est venu