Électricité : attention à ne pas ajouter des œufs pourris dans les paniers

Par Michel Gay

Au motif de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, remplacer des productions pilotables d’électricité (comme le nucléaire) par des sources d’énergies aux productions fatales, aléatoires et / ou intermittentes (EnRI), dépendant du vent et du soleil, est une idiotie.

Des œufs pourris…

Cela revient à enlever du panier des œufs sains (le nucléaire décarboné pilotable) pour les remplacer par des œufs pourris achetés chers (des productions intermittentes et non pilotables), ou pire encore,  à les ajouter en doublons inutiles dans d’autres paniers !

Ainsi, à côté d’un panier suffisant d’œufs sains (centrales nucléaire, gaz et charbon pilotables), l’Allemagne a aussi ajouté en doublon un autre panier d’œufs pourris (éolien et photovoltaïque fatals) sur lesquels elle ne peut pas compter en permanence.

Pour assurer sa sécurité électrique, sa puissance installée a donc aussi doublé, de même que … le prix de vente de l’électricité aux particuliers.

Allemagne : le passager clandestin de l’électricité

Par Michel Gay

Le gouvernement allemand a demandé aux exploitants le maintien en réserve jusqu’au 15 avril 2023 de deux centrales nucléaires dont la fermeture était prévue au 31 décembre 2022 afin de fournir, si nécessaire, de l’électricité au cours de l’hiver à venir.

« La tâche consiste à assurer la sécurité de l’approvisionnement » a déclaré le ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du climat, Robert Habeck.

Est-ce la dernière cigarette du condamné, ou le mégot qui permettra de rallumer le foyer du nucléaire allemand ?

Nucléaire : machine arrière toute !

Par Michel gay

Fermer des réacteurs : une faute ?

Bien sûr que la décision prise par François Hollande en 2012 de fermer les deux réacteurs nucléaires en parfait état de marche de Fessenheim a été une sottise (notez l’euphémisme…).

Cette trahison des intérêts du pays pour une poignée de lentilles (les quelques pourcents de voix écologistes pendant sa campagne présidentielle) n’est pas à son honneur à la lumière des récents évènements dont les conséquences pouvaient être anticipées.

Bien sûr que la confirmation de cette faute par le Président Emanuel Macron qui a abouti à l’arrêt de ces deux réacteurs entre février et juin 2020 a été une autre bêtise « pour tenir les engagements de François Hollande », et certainement pour des raisons de « haute politique » incompréhensible par le commun des mortels.

La fausse solution hydrogène

Par Michel Gay

La « civilisation de l’hydrogène » présentée comme l’une des solutions miracles permettant de succéder, même partiellement, aux énergies fossiles, et de stocker l’électricité issue des énergies renouvelables est un leurre absolu.

L’hydrogène miracle

L’hydrogène n’est qu’un chiffon soi-disant miraculeux agité devant le nez de politiques naïfs ou complices. Sa promotion sert de jambe de bois aux énergies renouvelables intermittentes éoliennes et photovoltaïques. Elle permet aussi de servir des intérêts croisés idéologiques, politiques, et commerciaux.

Le gouvernement serait bien inspiré d’identifier les mécanismes de la supercherie dont les Français sont les victimes et d’en tirer toutes les conséquences. Les élus ont tous les moyens de savoir à leur disposition, mais ils préfèrent cyniquement suivre le sens du vent médiatique plutôt que de défendre l’intérêt général. C’est tellement plus facile d’annoncer des lendemains merveilleux d’amour et d’eau fraiche (dont serait issue l’hydrogène vert...) que de comprendre des sujets techniques difficiles et de prendre ses responsabilités !

L’enfumage des 48.000 morts prématurées dues à la pollution de l’air

Par Michel Gay

Le mythe des 48.000 décès annuels prématurés (avant 65 ans) dus à la pollution atmosphérique, notamment par « la mobilité automobile », est mis en évidence par Jean Orselli dans son dernier fascicule (80 pages) édité en juin 2022.

Un chiffre faux et des morts inexistants

Ancien polytechnicien et Chef du service des études, de la Recherche et de la Technologie du Ministère de l’équipement, du logement et des transports de 1989 à 1993, Jean Orselli pourfend le rapport bidon de l'Agence nationale de santé publique (aussi connue sous le nom de Santé publique France) de juin 2016 qui annonçait 48.000 morts par an dues à la pollution de l’air en ces termes (page 33) :

« Sous un scénario sans pollution anthropique où les niveaux de particules PM2,5 (d’un diamètre inférieur à 2,5 microns) seraient ceux observés dans les communes rurales les moins polluées, plus de 48.000 décès seraient évitables chaque année ».

Quand le rationnement devient vertueux...

Par Michel Gay

La future sobriété annoncée dans les principaux médias serait contrainte par la situation générale (Covid et guerre en Ukraine).

Ces privations forcées (heureuses ?) deviendraient-elles aujourd’hui l’autre nom du rationnement qu’ont connu les Français pendant la guerre entre 1940 et 1945 ?

La cause est-elle à rechercher dans « la conjoncture » internationale, ou est-ce le résultat de l’impéritie et de l’incompétence des gouvernements successifs depuis au moins 15 ans ?

La sobriété serait vertueuse ?

Il est peut-être encore trop tôt pour sonner le tocsin mais le risque existe d’une pénurie pour le chauffage en fin d’année à cause d’une livraison insuffisante de gaz russe et d’un hiver froid avec une période sans vent.

L’indisponibilité du gaz russe s’ajouterait alors à celle de la production électrique (hors gaz) due à des décisions politiques désastreuses (notamment report de construction de nouveaux réacteurs nucléaires, fermeture des deux réacteurs de Fessenheim et de centrales au charbon) et pourrait conduire à une « sobriété forcée » cette hiver, c’est-à-dire à un rationnement.

Voilà pourquoi le « jour de dépassement » de la Terre est une théorie mensongère

 Par Michel Gay

(Tiré d’un article de Michael Shellenberger paru sur Forbes le 29 juillet 2019)

À compter du 29 juillet et jusqu’à la fin de l’année, l’humanité consommera plus de ressources que notre planète ne peut en produire de manière durable, selon le Global Footprint Network (GFN), qui détermine de telles dates depuis 1986.

« L'humanité utilise la nature 1,75 fois plus vite que les écosystèmes de notre planète ne peuvent se régénérer » a déclaré le GFN. « Cela revient à utiliser 1,75 Terre ».

« Les pays riches utilisent les ressources plus rapidement que les pays pauvres », explique le GFN. Les États-Unis, l'Australie, le Danemark et le Canada utilisent leurs ressources avant la fin du mois de mars, tandis que Cuba, le Nicaragua, l'Irak et l'Équateur ne le font pas avant décembre.

Le « jour du dépassement » (Earth Overshoot Day) est fondé sur la notion « d'empreinte écologique » utilisée par le Fond mondial pour la nature, le Programme des Nations Unies pour l'environnement et le développement humain, et l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Mais l’empreinte écologique est-elle une science ?

Non.

500 millions d’amende pour les Français ? Ils sont fous ces Européens !

Par Michel Gay

Selon Le Point, un « conseiller » gouvernemental avouerait que, en application d’une directive Européenne de 2018, la France risque une forte amende de 500 millions d’euros pour ne pas avoir suffisamment développé les énergies renouvelables (EnR), notamment éoliennes et photovoltaïques.

La France a 40 ans d’avance

La France a 40 ans d’avance dans le domaine de la transition énergétique, notamment dans la production d’électricité décarbonée grâce au nucléaire.

Mais peu importe que la France soit l’un des pays Européens qui émet le moins de CO2. Elle est menacé d’être condamnée. En revanche, les pays qui ont installé beaucoup d’EnR mais qui relancent le charbon à tour de bras, et qui émettent beaucoup plus de gaz à effet de serre par habitant, comme l’Allemagne, ne sont pas aujourd’hui visé !

La Commission européenne marche sur la tête, même si vouloir condamner la France pour non-conformité à ses engagements peut se concevoir d’un point de vue juridique.

L’idéologie écologiste face aux réalités !

Par Michel Gay

Suite aux trois décisions importantes prises ces derniers jours (voir ci-dessous), l’idéologie écologiste reviendrait-elle à une conception plus réaliste de la défense de l'environnement, et les dirigeants européens commenceraient-ils à comprendre que la radicalité écologique est une catastrophe ?

Trois décisions importantes récentes

Il faut inlassablement rappeler que le nucléaire émet moins de 4 grammes de CO2 par kilowattheure d’électricité (4 gCO2/kWh), soit tout de même 4 fois moins que l’éolien (14 à 16 gCO2/kWh), 10 fois moins que le solaire PV (43 à 49 gCO2/kWh) , et… 100 fois moins que le gaz (410 gCO2/kWh) !

Pour lutter contre le réchauffement climatique, ce n’est pas négligeable…

La transition énergétique vers l’électricité décarbonée sera longue et rude

Par Michel Gay

Article tiré de la note de février 2022 de Jacques Rigaudiat, conseiller maître honoraire à la cour de comptes  « Réussir la transition électrique » (86 pages).

Suite à leur consommation, le tarissement inéluctable des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), dans 20 ans, 50 ans ou dans plus d’un siècle, aura des conséquences plus graves que le réchauffement climatique dû au CO2 qu’elles émettent.

Il en résulte que la transition énergétique vers des sources d’énergies décarbonées (nucléaire, eau, vent, soleil,…) est, ou sera, nécessaire.

Mais ces énergies, excepté le nucléaire déjà largement utilisé dans le monde, ne rendront pas un service équivalent.

Énergie : l’Europe se saborde et court à la catastrophe (Troisième partie)

L’illusion de l’hydrogène « vert »

Les illusions du nouveau sauveur de la transition énergétique : l’hydrogène.

Avant 2020, l’hydrogène constituait un produit marginal essentiellement destiné à des usages industriels, puis en quelques mois ce « vecteur énergétique » est devenu le nouvel eldorado de la transition énergétique.

Ironiquement d’ailleurs, le 28 décembre 2021, l'agence de presse russe TASS avait déclaré que la Russie était prête à collaborer avec l'UE sur des projets d'hydrogène. Elle citait l'envoyé russe auprès de l'UE : « les gazoducs de la dernière génération, comme le Nord Stream 2, peuvent s'adapter rapidement à l’hydrogène, tandis que les gazoducs de type "brownfield", comme le gazoduc de transit ukrainien, n'offriront pas cette possibilité ».

Énergie : l’Europe se saborde et court à la catastrophe (Deuxième partie)

Par Jean-Jacques Nieuviaert et Michel Gay

Embargo et nouvelles dépendances

Un résultat inverse de l’objectif recherché

Selon un rapport du 28 avril du « Centre for Research on Energy and Clean Air », bien que les volumes de ventes aient diminué, la Russie a presque doublé ses revenus provenant de la vente de combustibles fossiles à l'UE pendant les deux mois de guerre en Ukraine grâce à la flambée des prix. La Russie a perçu sur cette période environ 62 Md€ de ses exportations de pétrole, de gaz et de charbon, dont environ 44 Mds€ vers l’UE, alors que la Russie n’avait perçu « que » 140 Mds€ pour l'ensemble de l'année 2021

Énergie : l’Europe se saborde et court à la catastrophe

Par Jean-Jacques Nieuviaert et Michel Gay

La crise énergétique majeure en cours que traverse l’Europe depuis mi-2021, et qui va s’aggraver, résulte davantage de l’impéritie et de l’absence de vision stratégique (par idéologie, incompétence, et affairisme) de l’Union européenne (UE) que des conséquences du Covid et du conflit russo-ukrainien.

L’origine de la crise

Une politique énergétique à dérive.

La crise énergétique européenne de ce début 2022 est d’une gravité qui n’avait plus été connue depuis les chocs pétroliers des années 1970.

Mais contrairement à ce que la Commission Européenne tente de nous faire croire, les causes de cette crise ne sont pas principalement externes à l’Europe, et le conflit russo-ukrainien est loin d’en être la cause déterminante.

Depuis plus de 10 ans la Commission Européenne n’a aucune stratégie ni aucune vision pour assurer à la population européenne, et donc aussi à son industrie, l’accès à une énergie fiable, compétitive, indépendante, en sécurisant le fonctionnement des systèmes énergétiques.

Pourquoi l’Europe a-t-elle tant négligé le nucléaire ?

Stupeur et tremblements

La réponse est simple : par bêtise et par dogmatisme. L’Union européenne, notamment l’Allemagne qui défend son industrie, veut écarter le nucléaire par dogmatisme politique « vert » antinucléaire en s’ingéniant à effrayer les citoyens.

Ses « élites » utilisent les grands médias pour distiller régulièrement une peur irraisonnée parmi la population, d’autant plus facilement que le sujet est compliqué.

Que l’Allemagne assume ses choix ! Mais qu’elle veuille les imposer à tous les autres devient insupportable.

De plus, certains producteurs d’électricité (gaz, éolien, photovoltaïque, et même charbon) s’acharnent à écraser le nucléaire, ce concurrent redoutable de leurs affaires, afin de préserver leurs intérêts financiers au détriment de l’intérêt général.

100 villes neutres en carbone d’ici 2030 : « yaka fokon » et les braves citoyens paieront !

Par Michel Gay

100 milliards d’euros à distribuer d’ici 2030 à des villes européennes pour devenir « neutres pour le climat » ! Et allons donc !

La foire aux subventions « tous azimuts »

La foire aux subventions juteuses continue. Les milliards d’euros européens qui semblent tombés du ciel mais qui sont directement prélevés dans la poche des contribuables continuent d’abreuver le marché honteux des malins qui se pressent pour récupérer cette manne issue des impôts et taxes prélevés sur tous les citoyens.

Soyons cyniques jusqu’au bout : il vaut mieux que ces milliards dilapidés reviennent partiellement en France plutôt que d’alimenter nos « chers » pays européens…

Sur 377 communes candidates pour recevoir une partie du pactole européen (rappel : payé par tous), 9 villes ou métropoles ont été sélectionnées par la Commission européenne (Lyon, Grenoble Alpes Métropole, Paris, Marseille, Angers Loire métropole, Dijon métropole, Bordeaux métropole, Dunkerque, et la métropole de Nantes). Toutes ces villes devront signer un « Climate City Contract » (une lettre au Père Noël d’intentions lénifiantes et d’objectifs) afin de contractualiser leurs engagements.

Mais que valent ces « engagements » ?

Y-a-t-il une obligation de résultat ou chacun fait comme il l’entend ?

Si l’objectif n’est pas atteint, les villes doivent-elles rembourser tout ou partie de cet argent public « dilapidé » ?

Ça gaz toujours pour la propagande du vent

Par Serge Houdbine et Michel Gay

Un article publié le 13 avril 2022 dans le journal régional, « Le courrier de l’Ouest », (appartenant au groupe Ouest France) relaie la propagande du Syndicat France énergie éolienne (FEE) représentant les promoteurs et exploitants des éoliennes.

D’où vient l’argent magique ?

Selon eux, « le solaire et l'éolien c'est du pouvoir d'achat » et les énergies « vertes » grossiraient désormais le budget de la France.

Sans vergogne, en ces temps de campagne électorale, ils appellent l’État à en faire profiter les Français et en déduisent qu’il faut accélérer le déploiement des renouvelables…

Selon la FEE, entre 2021 et 2022, le solaire et l'éolien devraient permettre aux finances nationales d'économiser ou d'engranger plus de 14 milliards d'euros (Md€) : 3,3 Md€ représenteraient le trop-perçu des aides de l’Etat en 2021, 5,1 Md€ n’auraient pas à être financés (?!) en 2022, et les exploitants d'énergies renouvelables intermittentes (EnRi) ajouteraient 6 Md€ (dont 3,7 Md€ pour l'éolien)

Pourquoi une telle générosité ?

Le soutien au développement des EnRi a conduit l’Etat à engager environ 150 Md€, dont 30 Md€ ont déjà été dépensés… aux frais des clients et des contribuables.

Cette aide financière au développement des EnRi s’effectue notamment par le biais de juteux contrats d’achat garanti de leur production.

Déchets nucléaires : c’est résolu !

Par Michel Gay

Les déchets nucléaires disposent (ou sont en voie de disposer) de solutions de traitement adaptées pour leur gestion définitive.

Ils n’ont jamais provoqué d’accident de transport ni de stockage, ni d'aucune sorte, et ils n'en provoqueront jamais selon toute probabilité. Les craintes qu’ils suscitent reposent principalement sur de fausses croyances répandues par une propagande antinucléaire malveillante.

Transmutation ou stockage ?

La transmutation des produits radioactifs à haute activité et à vie longue (HAVL) tels que l’américium, le curium et le neptunium en d’autres éléments moins radioactifs, (et/ ou à durée de vie plus courte), a été étudiée comme une solution de gestion des déchets puis abandonnée à cause des difficultés industrielles et économiques.

Macron et nucléaire : visionnaire pragmatique ou cynique opportuniste ?

Par Michel Gay

 

Synthèse et extraits (en annexe) des 3 discours du Président Macron sur l’énergie et le nucléaire pour tenter de faire ressortir sa pensée.

  1. Synthèse des points saillants pour dégager les orientations, les idées maîtresses et les principales annonces des 3 discours (38 pages) centrés sur l’énergie et le nucléaire que le Président Macron a prononcé :
  • le 8 décembre 2020 au Creusot (l’avenir du nucléaire, 5 pages),
  • le 12 octobre 2021 à l’Elysée (présentation du plan France 2030, 23 pages),
  • le 10 février 2022 à Belfort (reprendre en main notre destin énergétique, 10 pages).
  1. Un discours fiction d’Emmanuel Macron
  1. Des extraits plus complets (18 pages) en annexe.

Quelques commentaires ont été insérés (entre parenthèses et en italique et en gras) pour les distinguer du discours.

Quand le nucléaire chinois dominera le monde…demain matin

Par Michel Gay

La Chine va prendre la première place dans le paysage nucléaire international dans moins de 10 ans.

Le 14ème Plan quinquennal chinois prévoit de développer un imposant programme électronucléaire en Chine et… dans le monde.

 100 gigawatts (GW) en 2025 et 200 GW en 2035 !

Le deuxième réacteur chinois de troisième génération Hualong-one (« Dragon ») a été couplé au réseau en Chine le 01 janvier 2022 (devenant ainsi leur troisième réacteur à produire de l’électricité, le premier fonctionnant au Pakistan depuis juin 2021).

Ce réacteur d’environ 1,2 gigawatt (GW), conçu comme leur fer de lance à l’export, a été désigné comme l’un des dix « équipements de grande importance stratégique nationale ».

Avec 53 réacteurs couplés au réseau et une puissance installée totale de 54 GW, la Chine se place aujourd’hui en troisième place mondiale juste après les Etats-Unis (93 réacteurs et 95 GW) et la France (56 réacteurs et 61,3 GW suite à la fermeture politique de Fessenheim).

Bruxelles accorde enfin un « label vert » au nucléaire

Par Michel Gay

Les Verts antinucléaires voient rouge…

Après des mois de débats et plusieurs reports, la Commission européenne a accordé le 02 février 2022 un label vert pour les centrales nucléaires et celles au gaz. Ce label reconnait, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique, un privilège réservé jusqu’alors aux énergies renouvelables.

Cette labellisation permet une réduction des coûts de financement en aidant à mobiliser des fonds privés vers des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre dans l'objectif de neutralité carbone de l'UE en 2050.Mais elle divise les 27 États membres de l'Union européenne (UE) et provoque la colère d’ONG environnementales et de financiers des énergies renouvelables.

La France, qui veut relancer sa filière de production d'électricité nucléaire décarbonée, et des pays comme la Pologne et la République tchèque ont soutenu l'initiative.

Les antinucléaires s’agitent à Bruxelles

Par Gérard Grunblatt et Michel Gay

Un étrange « groupe d'experts conseillant l'Union européenne sur ses règles d'investissements verts » constitué principalement (voir un extrait des membres en annexe) de financiers, d’ONG environnementales (WWF, ECOS,…) et d’industriels (Iberdrola et Airbus) a demandé à Bruxelles le 22 janvier 2022 d'exclure l'énergie nucléaire de la liste des activités pouvant bénéficier d'investissements considérés comme respectueux de l'environnement.

Des requins de la finance à la manœuvre

Leur « réponse » à la réglementation actuellement proposée par la Commission européenne à Bruxelles reviendrait selon ces « experts » à attribuer un « label vert » à des investissements qui ne participeraient pas de manière significative à la lutte contre le dérèglement climatique. Ils ciblent l'énergie nucléaire défendue notamment par la France au nom de l'impératif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Toutefois, tous les membres de cet étrange « groupe d’experts » ne sont pas d'accord avec la conclusion de ce rapport puisque « la plupart » (« most members ») seulement craignent que cette inclusion « mette en péril cette classification et la cohésion de l’Union européenne ».

Ils demandent à l'exécutif européen de « ne pas aller de l'avant » sur ce sujet en indiquant que la Commission ne garantit pas que les déchets nucléaires n’auront pas un effet nuisible sur l'environnement.

Énergie : demandez le programme !

 Par Michel Gay

Les choix énergétiques figurant dans les programmes des 10 principaux candidats à l’élection présidentielle (Dupont-Aignan, Hidalgo, Jadot, Le Pen, Macron, Mélenchon, Pécresse, Roussel, Taubira, Zemmour) en matière d’électricité, de gaz, et de nucléaire pour les entreprises et les Français sont-ils pertinents ?

Energie et démagogie

L’énergie est le fondement de toute économie. Sa production massive et bon marché répondant à la demande de l’industrie et des particuliers (électricité, chaleur, transport,…) en est le cœur vital.

Cette production fondamentale nécessite des ressources énergétiques disponibles (uranium, pétrole, gaz, charbon, biomasse, vent, soleil,…), des matières premières (cuivre, nickel, lithium,…), et doit limiter les nuisances environnementales (émissions de gaz à effet de serre, pollutions,…).

Si les orientations annoncées par ces 10 candidats dans le domaine des énergies contiennent beaucoup de grandes généralités démagogiques « passe-partout », d’incantations parfois incohérentes, et de lettres au Père Noël (Hidalgo, Jadot, Mélenchon,…), il existe aussi quelques choix de société.

Cinq candidats (Macron, Pécresse, Roussel, Zemmour, Le Pen) sont clairement favorables à l’énergie nucléaire, dont trois (Macron, Pécresse et Roussel) sont, hélas, également favorables aux énergies renouvelables, notamment l’éolien, probablement davantage par opportunisme politique pour « ratisser large » que par conviction technique.

Seuls trois candidats (Dupont-Aignan, Le Pen, et Zemmour) sont clairement hostiles aux éoliennes.

Seule une candidate (Le Pen) évoque également l’arrêt des subventions aux panneaux solaires qui dilapident pourtant plusieurs milliards d’euros d’argent public chaque année en France pour une production infime et intermittente.

Une autre candidate (Taubira) propose un référendum sur le nucléaire, ce qui permettrait à toute la sphère médiatico-écolo-antinucléaire de déverser comme d’habitude leur bile et de se déchaîner pour pourrir les débats préalables afin d’effrayer les Français.

Nucléaire, incompétence, et pouvoir

Par Michel Gay

Les 10 ans de retards successifs dans la mise en service du nouveau réacteur nucléaire EPR (European Pressurized Reactor) de Flamanville sont-ils dus à l’incompétence des jeunes ingénieurs français… ou à l’imprévoyance de nos dirigeants ?

Conjugué avec l’arrêt politique des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim en 2020 et l’arrêt inopiné pour contrôles techniques de cinq autres réacteurs, le retard de livraison de ce premier EPR en France entraine un risque de sous-capacité de production d’électricité cet hiver.

Un avenir nucléaire ou non ?

A l’heure où les Français s’interrogent de plus en plus sur l’avenir énergétique de leur pays et sur les coûts du gaz et de l’électricité, le nucléaire s’invite dans la campagne présidentielle.

Sur fond de changement climatique, cette énergie recueille les faveurs de certains candidats (à droite et au Parti communiste), et d’autres lui sont hostiles (LFI et EELV en particulier).

La France ne doit pas lâcher la proie nucléaire pour l’ombre du gaz russe

Par Bernard Durand et Michel Gay

Un mensonge d’Etat et une collusion d’intérêts financiers et politiques ont réussi à persuader une grande partie de l’opinion publique que le développement des sources intermittentes d’électricité éolienne et solaire photovoltaïque (PV) était indispensable pour faire face efficacement au réchauffement climatique.

Or, c’est faux mais chacun le répète à qui mieux mieux, faute de compréhension du sujet.

Mensonges ?

Il s’agit là d’une imposture entretenue soigneusement depuis des années par les promoteurs de l’éolien et du PV, ainsi que par des « investisseurs » et des politiques y trouvant leur intérêt financier ou électoral, et malheureusement par l’État, pour mystifier et faire payer les Français en leur imposant des projets subventionnés et ruineux. Non seulement le développement des éoliennes et des panneaux photovoltaïques ne réduira pas les émissions de CO2 de la production d’électricité française, mais il aboutira au résultat inverse.

En Europe, ces émissions sont liées principalement à la part dans le mix électrique de l’électricité produite avec du charbon et du gaz, environ 450 g par kWh pour le gaz et 1000 g pour le charbon.

Diminuer les émissions de CO2 de la production d’électricité revient donc pour l’essentiel à diminuer les proportions de charbon et de gaz dans les mix électriques.

La Commission européenne veut saborder discrètement le nucléaire

Par  Michel Gay et Dominique Finon

Duplicité et effets d’annonces sont à la manœuvre dans l’Union européenne pour saborder discrètement le nucléaire dans les faits.

Paradoxe et duplicité

La Commission européenne a publié le 31 décembre 2021 un document appelé « taxonomie » sur les critères de classement des technologies pouvant donner lieu à financement privilégié par les fonds verts. Le nucléaire y figure ainsi que les centrales électriques à gaz très émettrices de CO2 (plus de 400 gCO2eq/kWh), sous le prétexte de faciliter la transition énergétique parce qu’elles en émettraient moins que les centrales au charbon.

Ce document qui avait déjà filtré depuis quelques jours, a été présenté par le Monde du 29 décembre qui titrait « Bruxelles va classer le nucléaire comme énergie verte » dans l’ignorance de la décision de la Direction générale de la concurrence (DG Concurrence) de la Commission sur les aides d’Etat.

En effet, Bruxelles avait présenté plus discrètement quelques jours avant, le 21 décembre 2021, le nouveau régime autorisant les subventions pour toutes les technologies bas carbones contribuant à la transition énergétique. Or, le nucléaire qui n’émet pas de CO2 est exclu de ces « lignes directrices sur les aides d’état au climat, à la protection de l’environnement et à l’énergie » visant à atteindre les objectifs climatiques de l’Europe en 2030 et en 2050.

En revanche, étonnamment et de façon illogique, les centrales électriques à gaz y sont également incluses.

L’Europe se suicide au gaz

Par Michel Gay

L’équilibre mondial des relations entre les nations est sous tendu par une guerre féroce, celle de l’accès à l’énergie, et notamment au gaz. Ce dernier s’avère de plus en plus nécessaire pour le chauffage et la production d’électricité dans une Europe qui veut réduire le nucléaire, le charbon, et promouvoir les énergies renouvelables intermittentes.

En ruinant son système électrique par manque de vision stratégique, l'Europe ne mesure pas les conséquences de son impéritie qui conduit à l’augmentation de sa dépendance au gaz, et à son suicide.

La guerre du gaz

L’Allemagne recherche depuis longtemps un partenariat privilégié avec la Russie en développant un nouveau gazoduc, appelé « Nord Stream 2 » qui la relie directement à la Russie en évitant l’Ukraine.

Ce projet est porté par l’ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder qui s’est reconverti dans le gaz russe, avec son vice chancelier Joschka Fischer, dès le lendemain de sa défaite politique. Il est aujourd’hui président du conseil d’administration de la compagnie pétrolière russe Rosneft.

Il avait auparavant assuré l’avenir du gaz, en soutenant le plan de sortie du nucléaire allemand et la promotion des énergies intermittentes (éolien et solaire) dont le faible temps de fonctionnement assure la dépendance aux centrales d’appoint… au gaz, et aussi au charbon / lignite allemand.

Noël : les Verts voient rouge et broient du noir

Par Michel Gay

Pour un écologiste voulant sauver la planète, notamment pendant la période commerciale de Noël, la meilleure solution consiste à s’enfermer chez lui dans une pièce sans lumière et sans chauffage ou, solution extrême mais efficace, offrir son corps en engrais pour nourrir la terre.

Noël est un moment de ripailles, de lumières et de déplacements en famille pour fêter la naissance de Jésus pour les uns, le solstice d’hiver pour d’autres, ou encore la magie d’une tradition.

Mais limiter son « impact écologique » en devenant un « lutin vert », ou mieux encore, ne pas fêter Noël, voilà un acte écologique et responsable...

Au diable les « EnRI » !

Par Michel Gay

La future Loi de Programmation Energie Climat (LPEC) prévue pour 2024, et actuellement en concertation publique jusqu’au 15 février 2022, corrigera-t-elle les erreurs du passé ? La précédente Loi de programmation sur l’énergie (PPE) avait malheureusement misé sur les ruineuses énergies renouvelables aux productions fatales, voire intermittentes (EnRI), comme l’éolien et le solaire.

Intérêt des EnRI ?

La production massive et bon marché d’électricité décarbonée est un enjeu structurant et vital pour l’économie.

Quel est l’intérêt d’insérer à tout prix (coûtant aux contribuables des dizaines de milliards d’euros) des EnRI dans un système électrique qui n’en a nullement besoin et qui, pire encore, le détériore ?

Selon l’association « Défense duPatrimoine Nucléaire et du Climat » (PNC-France), le gouvernement doit dès maintenant proposer le cadre d’une politique réaliste pour orienter la future LPEC en cours d’élaboration. La nouvelle loi en 2024 arrivera trop tard pour corriger les erreurs du passé.

Le plus grand parc éolien en mer du monde ne sera pas rentable

Par Michel Gay

Une étude gouvernementale norvégienne remet en cause la rentabilité du plus grand projet éolien en mer (« offshore ») au monde situé sur un banc de sable (le « Dogger Bank ») au nord-est du Royaume-Uni.

Un secteur d'activité peu prometteur

Le projet mené par Equinor, le géant norvégien du pétrole et du gaz représentera une puissance installée de 3,6 gigawatts (GW) une fois achevé, et pourrait déboucher sur un désastre financier.

Selon Petter Osmundsen, professeur à l'Université de Stavanger (Norvège) « Dogger Bank ne sera pas rentable » et « s'engager sur une très grande capacité dans l'éolien offshore fixé au fond, c'est mettre trop d'œufs dans le même panier, et peut-être aussi pas dans le bon panier ».

Equinor n'a pas contesté les conclusions de l'étude.

Le prince charmant macron réveille la princesse hydrogène

Par Christian Bailleux et Michel Gay

La molécule hydrogène est la nouvelle « danseuse verte » du Président Macron et de ses collègues européens : elle est séduisante… et ruineuse. Mais, sauf en chimie industrielle où elle est utile depuis longtemps, l’hydrogène ne sert à rien pour le transport, le chauffage et le stockage, sinon à se faire plaisir avec l’argent des contribuables.

En visite à Béziers le 16 novembre 2021, le prince charmant Macron est venu réveiller des études sur la princesse hydrogène. Elles étaient enfouies depuis 40 ans au fond des tiroirs du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)… pour de bonnes raisons !

  1. Le démantèlement des réacteurs nucléaires français : facile et pas cher
  2. Le chantage au gaz commence en Europe
  3. Electricité : acheter du nucléaire chinois ou du gaz russe ?
  4. Nouveau nucléaire : trop tard pour le climat ?
  5. Nucléaire : le PR, l’EPR, et les SMR…
  6. Le gaz flambe : faudra-t-il brûler le drapeau européen pour se chauffer ?
  7. La tyrannie de l’écologie sur le bûcher des réalités
  8. La fin du « greenwashing » des électrons nucléaires ?
  9. Déchets (nucléaires ou non) : vivons-nous dangereusement ?
  10. Présidentielle : la surenchère verte accélère
  11. Un professeur au pilori pour déviance écologique
  12. Coup de chaud sur les tarifs d’électricité
  13. Lettre contribution à RTE sur les scénarios 2050
  14. Pourquoi faudrait-il démanteler EDF ?
  15. Thorium ! Thorium ! Une illusion entretenue
  16. Electricité : gesticuler n’inversera pas le sens du courant
  17. L’élection présidentielle risque d’accélérer le désastre énergétique en cours
  18. Auvergne-Rhône-Alpes : le « poumon vert » de l’Europe
  19. Fuite de l’EPR de Taïshan : une manipulation médiatique des Etats-Unis ?
  20. J’irai cracher sur vos renouvelables !
  21. Energie : l’Allemagne attaque la France et menace l’Union européenne !
  22. A quand le « black-out » européen ?
  23. Qui l’eut cru ? Barbara Pompili soutient le nucléaire !
  24. Éoliennes : du rêve aux réalités !
  25. Pourquoi faut-il soutenir le nucléaire ?
  26. Electricité et biocarburant dans les véhicules en France
  27. Transition énergétique : l’Allemagne s’inquiète...enfin
  28. Électricité : moins de nucléaire, plus 43% de CO2/kWh : beau travail
  29. Hydrogène bas carbone : 7 milliards pour réinventer l’eau chaude
  30. Et si le nouveau plan Hercule était un bon projet pour EDF et la France
  31. L’hydrogène : la triple peine pour le consommateur
  32. Tsunami et clapotis : le Japon va rejeter en mer « l'eau de Fukushima »
  33. Du combustible nucléaire usé pour se chauffer : pourquoi pas
  34. La France verte est-elle compétitive ?
  35. Nucléaire : cambre-toi, fier Sicambre
  36. Les experts de la Commission européenne concluent que le nucléaire n’est pas dommageable pour la santé
  37. Technical assessment of nuclear energy
  38. Nucléaire et « taxonomie » : Macron écrit à l’UE
  39. Neutralité carbone en 2050 pour l’Europe : électricité et gaz à tous les étages
  40. Le nucléaire est le meilleur pour le climat : seulement 6 gCO2/kWh !
  41. Le « coming out » nucléaire de François de Rugy
  42. RTE : entre analyse sérieuse et hypothèses loufoques
  43. Parc éolien en mer de Courseulles-sur-mer
  44. Hainan : la première île écolo-nucléaire ?
  45. Vent et soleil en panne : les Français doivent se rationner
  46. Décarboner et relocaliser l’industrie grâce au nucléaire
  47. Energie, incompétence et pouvoir
  48. Electricité : attention à ne pas ajouter des œufs pourris dans les paniers
  49. Les vautours du commerce de l’écologie
  50. Electricité : la trahison des élites
  51. Macron pour le nucléaire et « en même temps » pour les énergies renouvelables
  52. Nucléaire : la « vox populi » est sollicitée
  53. Electricité : la chute de l’équilibriste va-t-elle entraîner celle de la France ?
  54. L’agroécologie est-elle l’avenir de l’agriculture ?
  55. Les énergies renouvelables sont toxiques pour l’éternité
  56. Train hydrogène : de qui se moque la SNCF ?
  57. Electricité : la France rallume le charbon !
  58. Hydrogène : j’y ai cru !
  59. Quand l’écologie vire au terrorisme
  60. Hydrogène vert : un jeu de dupes
  61. L’Europe du gaz, emmenée par les Allemands, aiguise les appétits de la Russie et… des Etats-Unis
  62. Le marché de l’électricité est devenu fou
  63. Eolien et photovoltaïque aux abonnés absents
  64. Un trésor caché à (re)découvrir en France : la STEP
  65. Californie : pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité
  66. Un cocorico nucléaire ne fait pas de mal
  67. La schizophrénie des antinucléaires
  68. Interdire la pub pour les énergies fossiles ? Oui,… mais non !
  69. Avec son Pacte vert l’UE ne respecte pas ses propres traités
  70. Hydrogène : le meilleur allié du nucléaire
  71. L’électricité noire allemande tue 200.000 personnes par an
  72. Déchets nucléaires : 3 bonnes nouvelles méconnues
  73. L’Allemagne sombre dans l’hydrogène Et Macron applaudit
  74. Quand la Chine dominera le monde
  75. Des noix de coco pour faire rouler les bus
  76. Fessenheim : faut-il encore brûler des sorcières ?
  77. Le gouvernement infantilise sa communication
  78. Le charbon caché de l’Union européenne
  79. Le sabordage du nucléaire fragilise la France
  80. Le nucléaire sud-coréen à la conquête du monde
  81. Eolien en mer : 192 €/MWh… Arrêtez tout !
  82. Parlez-vous la Novlangue des énergies renouvelables ?
  83. Voiture électrique : enfin bientôt plus d’autonomie pour pas cher
  84. Macron veut relancer l’industrie : mais avec quoi ?
  85. Résoudre la crise ? Il faut détruire Carthage !
  86. Le commerce honteux des indulgences renouvelables
  87. La kleptocratie de la transition énergétique par les énergies renouvelables
  88. Le COVID-19 rapproche l’Europe du « Black-out »
  89. La reprise après la crise : verte et ruineuse ? « Greenbusiness as usual »
  90. Hydrogène : des élus cyniques réinventent Grand-Guignol
  91. Le dragon nucléaire chinois prêt pour le grand bond en avant
  92. Le nucléaire français menacé par l’Europe
  93. NUWARD, un petit nouveau dans le nucléaire
  94. Nucléaire et CO2 : entretenir des illusions pour masquer la réalité
  95. Plainte de l'AEPN contre la fermeture de Fessenheim
  96. Eolien : foisonnement et stockage ne remplaceront jamais le pilotable
  97. Le nucléaire est un devoir moral
  98. Affichage vert : le grand bluff « écolo »
  99. Electricité : encore 2,4% ! La hausse de trop ?
  100. Le nucléaire français sauvé par la Chine ?
  101. Non à la ruineuse programmation sur l’énergie du gouvernement
  102. Fermeture de Fessenheim le 22 février : Macron sacrifie Iphigénie
  103. La Castafiore du Poitou chante encore et toujours au frais du contribuable
  104. Eolien en mer : erreurs du « maître » gouvernemental ou… mensonges ?
  105. L’hydrogène, l’éternelle illusion
  106. La tyrannie verte des oracles
  107. Vert comme les affaires
  108. Electricité : noir c'est noir !
  109. Macron cherche un créneau entre Greta et Donald (Trump)
  110. Un projet de loi anti-gaspillage : pour le nucléaire aussi ?
  111. Un conte de Noël : 100% renouvelables pour les JO 2024
  112. Europe verte : 1000 milliards pour les copains ?
  113. Le Parlement européen soutient le nucléaire pour le climat
  114. Energie : la France pourrit par la tête (comme les poissons)
  115. Energiewende en Allemagne : le désastre constaté va s’amplifier
  116. Transformer le CO2 en carburant, encore une idée lumineuse et ruineuse
  117. L’électricité verte est opaque
  118. Légion d’honneur : quand la « masse de granit » s’effrite
  119. Nouveau nucléaire français : le véritable futur coût de production
  120. Le véritable coût de production de l’actuel parc nucléaire français
  121. Défense du climat : tu seras un homme éco-responsable, mon fils
  122. Une économie verte, solidaire, respectueuse est possible
  123. Energies renouvelables : un trou noir pour l’économie
  124. Le nucléaire progresse dans le monde… et dans l’espace
  125. Le danger de l'écologie politique pour la liberté
  126. Energie : la France bavarde, ivre de son génie
  127. L’Etat verra-t-il les bénéfices cachés du nouveau nucléaire français ?
  128. L’électricité au royaume du roi Lion
  129. Voilà pourquoi le « jour de dépassement » de la Terre est une théorie mensongère
  130. Route solaire : le désastre annoncé est consommé
  131. Le massacre du bétail des Xhosas a-t-il un lien avec la transition écologique ?
  132. Petit conte estival pour ministres et industriels
  133. Climat, justice et politique : si on ne peut même plus promettre n’importe quoi tranquillement
  134. L’écotaxe plane sur les avions pour restreindre les déplacements
  135. Transmutation nucléaire : pourquoi pas, mais pourquoi faire ?
  136. EDF devient schizophrène… mais se soigne
  137. Brune Poirson nage en eaux troubles
  138. Pétrole : l’Europe bientôt en concurrence avec la Chine ?
  139. Les difficultés de l'EPR en France réjouissent l’Allemagne
  140. Projets d'éoliennes flottantes en mer
  141. Biomasse vers hydrogène : solution ou impasse ?
  142. Comment faire disparaître le périphérique parisien ?
  143. Voilà pourquoi votre facture d'électricité augmente !
  144. à Henri Weill, rédacteur en chef du magazine des membres de la Légion d'honneur la Cohorte
  145. Réacteur nucléaire EPR : et de deux !
  146. Vous avez rêvé de soleil et de vent, eh bien dansez maintenant !
  147. L’incohérence du projet de loi énergie – climat
  148. Transition énergétique : mieux qu’un discours ou un sondage, une élection…
  149. Duel Lithium contre Hydrogène : un mort
  150. Lettre au Député Julien Aubert
  151. Le règne des illusionnistes au ministère de l’écologie
  152. Nucléaire : pourquoi vouloir tuer la poule aux œufs d'or ?
  153. Transition énergétique : et le grand gagnant est… le gaz !
  154. CIGEO : la meilleure solution
  155. Le Père Noël est-il une « fake news » ?
  156. L'électricité vient de la prise…
  157. La taxe carbone à la française
  158. Climat : des météorites pour la planète
  159. Electricité : le Candide et le Spécialiste
  160. Il faut sauver le soldat Greta
  161. Les énergies renouvelables : à quoi ça sert ?
  162. Le gazole est un produit naturellement fatal
  163. Haro sur le diesel ? Quelle drôle d’idée !
  164. Augmenter la part du nucléaire vers 50% ?
  165. Fukushima : réalité et désinformation
  166. Energie : non à la dictature écologiste
  167. L'énergie non consommée est-elle la meilleure ?
  168. Nucléaire : 10 bonnes nouvelles "oubliées" par les grands médias
  169. Magie du vent et du soleil : l'électricité gratuite pour le personnel d’EDF
  170. Macron et nucléaire : à tort et à raison
  171. Transition énergétique : la ruineuse quête moyenâgeuse du Graal
  172. Le kilo ne sera plus ce qu'il était
  173. Energie nucléaire : le triple don de Dieu
  174. La transition énergétique actuelle va ruiner les Français
  175. Il faut rendre à la France sa prospérité pour qu’elle puisse être généreuse : Chiche, Monsieur le Président !
  176. Bill Gates parie sur le nucléaire
  177. Il y a pléthore de gaz et de pétrole ! Vous êtes au courant ?
  178. L’écologie politique fait pschitt
  179. L'imposture de l’éolien et du photovoltaïque
  180. Hourra ! L'ADEME promet 60% d’énergies renouvelables en 2060
  181. Monsieur le Président, un « citoyen nécessaire » vous pose une question de confiance
  182. Donnez-nous la parole !!
  183. Transition énergétique : la chèvre jaune et le chou vert
  184. Le grand mensonge de la Transition énergétique
  185. Energies renouvelables, propres ou… vertes ?
  186. La grande illusion de la transition écologique coûte (déjà) 50 milliards par an
  187. Eolien en mer : Macron a menti
  188. Y a t-il collusion entre Greenpeace et l'entreprise russe Gazprom ?
  189. Les dessous peu ragoutants de la transition énergétique : jaune devant, Macron derrière
  190. Pollution de l’air en France : 48 000 ou… 11 morts par an
  191. Renversant : les électeurs plébiscitent l'énergie nucléaire
  192. Energie et taxes : Macron marche sur la tête
  193. Le cœur du peuple interpelle la tête de la France
  194. L’écologie chinoise écrasera l’occident
  195. Première nucléaire en chine : le silence assourdissant des médias
  196. Prix des carburants à la hausse, passer à l’électrique ? Oui, mais il y a au moins trois « hics »
  197. Energies renouvelables : le chant des si… règne
  198. Madame Royal accuse et oublie son passé calamiteux de Ministre
  199. Le mirage ruineux du stockage massif d'électricité
  200. Electricité : 10 associations professionnelles européennes tirent la sonnette d’alarme
  201. Le GIEC persiste et signe : le nucléaire est l’avenir de l’humanité
  202. L’énergie de la houle. Une vague idée qui prend l’eau
  203. Energie : les termes "vert", "écologique" et" renouvelable" sont-ils interchangeables ?
  204. Macron champion "de la terre et du climat" : Wouahou !
  205. L'écologie rend fou !
  206. Quel serait le coût d’un « blackout » dans l’Union européenne ?
  207. Les centrales nucléaires américaines prolongées jusqu'à… 80 ans ?
  208. Tous unis pour sauver la planète
  209. Débat public sur l'énergie : le bal des dupes et des hypocrites
  210. Le Japon sur le chemin de l’hydrogène et… du nucléaire
  211. Le lobby le plus puissant dans les médias est écologiste !
  212. Electricité : 15 pays moins chers qu’en France ? De quoi parle-t-on ?
  213. Le mythe du foisonnement éolien en Europe
  214. Le stockage d'énergie "en béton" : une utopie de plus
  215. Les délires de nos « écolos» : ça ne s’arrange pas !
  216. Production électrique : tous les œufs seraient dans le même panier ?
  217. Le seuil de 50% d'électricité nucléaire est sans fondement
  218. Le mythe du stockage par hydrogène
  219. Fessenheim : c'est Iphigénie qu'on sacrifie
  220. La transition électrique va coûter cher aux Français
  221. Le gaz augmente de 7,45 % au 1er juillet : vive la transition énergétique
  222. Les Verts ne sont plus anti-nucléaires en Finlande
  223. Si l'énergie nucléaire est si sûre, pourquoi en avons-nous si peur ?
  224. Energie : la guerre asymétrique entre le dogme et la raison
  225. Energie : le suicide collectif européen
  226. Le fiasco de l'Europe électrique
  227. L’hydrogène, cet hallucinogène
  228. L'impasse de la transition énergétique européenne
  229. Nicolas Hulot : sous l'écologiste, le dictateur
  230. Soutien aux énergies renouvelables : la Cour des comptes montre que c'est le bazar
  231. Les racines de la colère des géraniums
  232. Oui, le solaire et le vent augmentent vraiment les prix de l'électricité
  233. Le cancer de l'éolien et du photovoltaïque
  234. Si le solaire et le vent sont si bon marché, pourquoi rendent-ils l'électricité si chère?
  235. Les magiciens de l’éolien
  236. Electricité : produire "local", est-ce conforme à l'intérêt général ?
  237. Les incohérences de Monsieur Hulot
  238. Déchets nucléaires : où est le problème ?
  239. Le principe de précaution tue
  240. Confusion dans le pilotage de la politique énergétique de la France
  241. Les offres de gaz “vert”, késako ?
  242. Nucléaire : quand un journaliste a du plomb dans la plume
  243. Energie : l’Europe se couche-t-elle pour mourir dans ses chimères ?
  244. RTE ne nous dit pas tout !
  245. Pour l'amour du ciel !... et de la France
  246. Ministère de l'écologie : la valse des épithètes
  247. Bilan électrique 2017 de la France
  248. Les Bretons bientôt "sacrifiés" à l'aluminium et au zinc ?
  249. Réchauffement climatique et particules fines : l'Allemagne dans l'impasse
  250. Les négriers éoliens déboutés 16 novembre 2017
  251. Fessenheim : pour une poignée d'écologistes… et quelques cacahuètes
  252. Le nucléaire sauvera l'humanité de la pénurie d'énergie et du réchauffement climatique
  253. L'enfumage des énergies renouvelables "pas chères"
  254. Faut-il "brider" le dragon nucléaire chinois ?
  255. Et si, en 2018, on libérait aussi l'énergie nucléaire ?
  256. Subprime et nouveau capitalisme vert
  257. Pendant que Ségolène glisse sur la glace
  258. Nucléaire et renouvelables seraient complémentaires ?
  259. Le gaz naturel liquéfié, rempart contre la Russie ?
  260. Le photovoltaïque brisera le dos du canard
  261. Misère, on va tous mourir… de peur
  262. Energies renouvelables : mais où sont donc passés les emplois promis ?
  263. Et si les autoroutes devenaient électriques ?
  264. Transition énergétique : désolé, on s'est trompé
  265. Le chauffage électrique est écologique
  266. Radioactivité : êtes-vous ALARA ou ALAIN ?
  267. Eolienne "offshore" : le naufrage du bon sens
  268. Le désastre de la croissance verte
  269. Il y a quelque chose de pourri au royaume des éoliennes
  270. Energies Renouvelables : la déraison d'Etat
  271. Le mauvais combat des antinucléaires contre CIGEO
  272. Voiture électrique : "no limit" pour moins… d'un litre au 100 km !
  273. Acheter (ou pas) une voiture électrique
  274. Un milliard d'export… d’électricité
  275. Le futur Airbus pourra t-il décoller ?
  276. Fermer 17 réacteurs nucléaires ?
  277. Le mirage des énergies fatales
  278. La transition énergétique en Allemagne est un échec. Qui osera le dire ?
  279. Pas d'hydrocarbure, pas de nucléaire, vive le vent d'hiver !
  280. Comment le nucléaire peut-il être heureux ?
  281. Energies : des rois et des rats
  282. Les Suisses ont-ils peur du nucléaire ?
  283. Monsieur Hulot : pour lutter (vraiment) contre les énergies fossiles, changez la politique énergétique de la France
  284. Les énergies renouvelables en France ? Pourquoi faire ?
  285. La ruineuse usine à gaz solaire de Mme Royal
  286. Contre le cancer, mange tes brocolis !
  287. L'éolien et le photovoltaïque tuent !
  288. Energies et CO2
  289. Transition énergétique : l'Académie a dit…
  290. Photovoltaïque : un gâchis écologique
  291. L'électricité verte est-elle durable ?
  292. Les énergies renouvelables et le théorème du clou
  293. Route solaire : quel couscous !
  294. Nucléaire : la force tranquille
  295. Même sans vent, les éoliennes tournent...
  296. Sarcophage de Tchernobyl : la cathédrale de la peur
  297. Halte aux arnaques renouvelables !
  298. Présidentielle : où va la "transition énergétique" ?
  299. Transition énergétique : aïe, tout faux !
  300. Thorium : est-ce vraiment la face gâchée du nucléaire ?

Articles récents